La numéro une française a été éliminée au premier tour du Grand Chelem américain, ce mardi, par la Suissesse Viktorija Golubic.
La N.1 française Loïs Boisson (46e mondiale), battue mardi au premier tour de l’US Open, a estimé avoir encore «beaucoup de travail» après sa défaite 3-6, 7-6 (7/3), 6-2 contre la Suissesse Viktorija Golubic (72e).
QUESTION : Qu’est-ce qui a fait la différence aujourd’hui ?
RÉPONSE : «Ça avait bien commencé pour moi. Dans le deuxième set, j’ai eu des occasions que je n’ai pas réussi à convertir. Après, j’ai eu du mal à tenir tout le long du match. C’est pour ça qu’elle a gagné.»
Vous avez fait mesurer votre tension en début de troisième set. De quoi souffriez-vous exactement ?
«Juste d’un petit coup de chaud. Le docteur est intervenu, il m’a donné ce qu’il fallait, et après ça allait mieux. J’ai eu un peu de mal avec ça, mais ce n’est pas pour ça que je perds non plus.»
Vous êtes une spécialiste de la terre battue. Comment mieux adapter votre jeu au dur ?
«Je ne pense pas qu’il y ait tant de changements à faire par rapport au dur ou à la terre. Mon jeu, ça reste mon jeu sur n’importe quelle surface. C’est juste que des fois, j’arrive moins bien que d’autres à le mettre en place. (Il s’agit) juste d’arriver à trouver la constance tout au long des tournois, tout au long de l’année. Pour l’instant, je n’en suis pas encore là. J’ai encore beaucoup de travail.»
Dans quelle mesure la fin récente de votre collaboration avec votre entraîneur Florian Reynet a perturbé votre préparation ?
«Ce ne sont pas les conditions idéales, dans tous les cas. Après, il faut faire avec.»
Avez-vous déjà noué des contacts avec d’éventuels futurs entraîneurs ?
«Pour l’instant, je n’ai rien à dire. (Mais) oui, de toute façon, je ne vais pas faire une carrière toute seule.»
En quoi ce genre de grands tournois est différent de ceux que vous avez disputés plus tôt dans votre carrière ?
«C’est juste que le niveau est supérieur. Et quasiment toutes les filles ont de l’expérience, elles savent comment ça marche sur ces tournois-là. Il faut que j’apprenne encore pas mal de choses. Je n’avais jamais fait ce genre de tournoi avant Roland-Garros (…) donc je ne m’attendais pas du tout à ce que ce soit facile. J’ai pris de la confiance, mais je sais aussi que je n’ai pas l’expérience de ces tournois-là. Ça va venir au fur et à mesure du temps et je vais m’entraîner, faire au mieux pour que ça aille le plus vite possible.»
Justement, quels seront vos prochains tournois ?
«Il y a la tournée asiatique. Chez les filles, de toute façon, il n’y a pas trop d’autres choix. Donc je vais aller en Asie, sûrement le plus tôt possible, et faire toute la tournée là-bas.»
Propos recueillis en conférence de presse