Par
Rachel Coudert
Publié le
26 août 2025 à 15h16
Après des premiers cas du virus repérés en Île-de-France à la mi-août, cette infection au virus West Nile se propage désormais dans l’Hérault, avec deux premiers cas d’infection humaine. Le premier individu, diagnostiqué au virus West Nile, était un vacancier de passage à Agde durant le mois de juillet. Le second cas, un habitant de Florensac, a été confirmé ces derniers jours. Des investigations ont été menées sur la commune avec l’opérateur de démoustication de l’ARS (Altopictus), afin d’identifier les lieux de prolifération des moustiques et de prendre les mesures nécessaires pour y remédier.
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Transmis par les piqûres de moustiques – essentiellement du genre Culex, bien plus répandu que les moustiques tigres –, le virus peut toucher les humains et les chevaux, considérés comme des “hôtes accidentels”. Le plus souvent asymptomatique, il peut parfois provoquer un syndrome pseudo-grippal. Fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et éruptions cutanées sont des signes notables, qui requièrent une consultation médicale immédiate. Dans moins d’1 % des cas, ce virus peut aussi causer des complications neurologiques.
Les chevaux, des victimes potentielles du virus
À ce jour, aucun cas du virus West Nile n’a été suspecté chez les chevaux dans l’Hérault. Chez les équidés, cette maladie se manifeste soit sous une forme fébrile pure, souvent inapparente, soit sous une forme nerveuse (abattement, tremblements, troubles neurologiques). Ces derniers mettent généralement 3 à 4 semaines à guérir spontanément, bien que certaines formes graves, provoquant la paralysie ou la mort, puissent survenir. Il est vivement recommandé aux détenteurs de chevaux et aux vétérinaires en filière équine de rester vigilants face à ce virus.
Quelques gestes pour se protéger
Pour éviter de contracter ce virus, quelques gestes simples sont à adopter au quotidien. Afin de se protéger au mieux des piqûres de moustiques, le port de vêtements amples couvrant les bras et les jambes, l’application de répulsif et, au besoin, l’utilisation de moustiquaires sont recommandés. Pour les personnes sensibles, comme les nouveau-nés, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées, il est également conseillé de dormir sous une moustiquaire.
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En amont, afin d’éviter la prolifération des moustiques, il est essentiel d’éliminer les points d’eau stagnants autour du domicile, en couvrant les récipients et les réserves d’eau susceptibles de favoriser leurs gîtes larvaires. Enfin, si vous présentez certains de ces symptômes, il est recommandé de consulter un médecin immédiatement.
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