L’étape la plus longue de cette Vuelta, c’était ce mardi 26 août avec au programme plus de 206 kilomètres entre Susa (Italie) et Voiron (France). Le grandissime favori de cette étape, le Belge Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck), pouvait réitérer sa performance de la première étape, mais il est tombé sur un os : le Britannique Ben Turner (INEOS Grenadiers), qui a devancé le duo belge Philipsen et Planckaert (Alpecin-Deceuninck). Au bout de cette arrivée située au pied de la cathédrale de Voiron, le Limbourgeois s’est exprimé au micro de divers médias sur ses sensations durant cette étape.
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« Les jambes parlaient d’elles-mêmes… »
« Edouard [Planckaert] était vraiment très fort aujourd’hui », débute le Limbourgeois. « Je voulais lancer le sprint depuis la gauche, mais avec tout le bruit des spectateurs, il ne m’a pas entendu et il était encore assez loin. J’ai perdu un peu de vitesse et d’élan, et je n’ai pas fait le meilleur tour non plus. La ligne d’arrivée n’était pas complètement en ligne droite, ce qui rendait les dépassements plus difficiles. Il faudra analyser tout ça, mais je n’avais pas de bonnes sensations. Je n’étais pas assez bien pour conclure, et les jambes parlaient d’elles-mêmes », explique-t-il.
« Le début de l’étape a été assez intense, avec une première montée difficile où l’échappée s’est formée. Ensuite, le peloton a roulé à un bon rythme, sans forcer, et ils ont bien contrôlé le premier sprint. Dans les trois derniers kilomètres, c’était vraiment fou. Edouard a encore montré sa force, mais malheureusement je n’ai pas pu terminer le travail. Il y a peu d’opportunités pour moi sur cette Vuelta, c’est une édition très montagneuse, mais c’est comme ça », conclut Jasper Philipsen.
Tour d’Espagne – Classement de la 4è étape Tour d’Espagne – Classement général provisoire après la 4è étape