L’homme de 22 ans, de nationalité algérienne et en situation irrégulière, comparaissait devant le tribunal correctionnel pour recel d’une trottinette électrique. Il avait été interpellé devant la gare Saint-Roch.

Un petit tour et puis s’en va… Après une virée en trottinette électrique achevée devant la gare Saint-Roch à Montpellier, ce jeune homme avait été arrêté le 22 août dernier, le deux-roues ayant été signalé volé. Un vol survenu quelques heures plus tôt dans le sous-sol d’immeuble du propriétaire. La trottinette a été repérée grâce à son système de géolocalisation.

L’auteur des faits, jugé lundi 25 août devant le tribunal correctionnel, est un Algérien en situation irrégulière. Il explique qu’il n’était pas au courant que la trottinette électrique était volée. « Un de mes amis me l’a prêtée sans rien dire de plus », déclare-t-il.

Sous OQTF depuis 2022

Le tribunal dresse le profil d’un jeune homme de 22 ans, sans emploi ni domicile. Il fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis septembre 2022. Son casier judiciaire mentionne en 2024 une condamnation à six mois de prison pour outrage et rébellion.

« Le vol de trottinette électrique est un fléau à Montpellier »

L’avocate de la partie civile dénonce une situation récurrente : « Le vol de trottinette électrique est un fléau à Montpellier ». Elle demande près de 2 000 € de dommages et intérêts correspondant au montant du deux-roues et précise qu’il n’a pas été remis à son propriétaire. L’avocate de la défense, quant à elle, émet des doutes sur les éléments constitutifs de l’infraction lors du contrôle de police, notamment le fait de savoir que la trottinette était volée.

Le prévenu a été condamné à six mois de prison ferme et une interdiction de territoire français pendant trois ans, une fois sa peine purgée. Il devra également rembourser le montant de la trottinette.