Alors que la ville de Strasbourg a décidé de faire appel de la décision du Tribunal administratif de Strasbourg d’annuler le congé gynécologique, où en est-on en Allemagne et en Suisse sur le sujet ?
« Nos voisins du Rhin » c’est la nouvelle chronique ICI Alsace pour ne rien manquer de l’actu en Allemagne et en Suisse et ce matin direction Stuttgart en Allemagne puisque comme à Strasbourg en Alsace, la question d’un congé gynécologique ou congé menstruel est sur la table pour les employées de la ville.
Le groupe parlementaire « Die Linke SÖS Plus » souhaite que les femmes qui travaillent à la ville puissent bénéficier d’un congé spécial rémunéré pouvant aller jusqu’à trois 3 jours ouvrables par mois en cas de douleurs menstruelles intenses. La motion propose de lancer le projet en janvier 2026 pour une durée de deux ans comme l’expérimentation lancée à Strasbourg en septembre 2024.
La ville et l’Eurométropole ont mis en place ce congé gynécologique pour les agentes, finalement retoqué par la justice administrative en juin 2025.
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A Stuttgart en Allemagne, si ce fameux congé est mis en place, les employées de la ville devraient en bénéficier sans certificat médical, sur simple déclaration de leur part, en cas de douleurs intenses, d’épuisement pendant leurs règles et en cas d’endométriose, cette maladie chronique qui provoque des douleurs extrêmement fortes et qui concerne 1 femme sur 10.
Fribourg en Suisse déjà pionnière dans le domaine
Si la ville de Stuttgart approuve cette proposition, elle serait la première ville d’Allemagne à adopter une telle réglementation. Ce congé existe déjà à Fribourg en Suisse, devenue la première ville suisse en janvier 2024 la première ville suisse à le voter et le mettre en place. Lausanne et Zürich ont depuis lancé des expérimentations.