Petit, rayé, agressif, il est arrivé en France en 2004, planqué dans un stock de vieux pneus et a conquis, depuis, 80 % du territoire national. Durant sa courte vie (21 jours), Aedes albopictus, ou moustique tigre, aura cet été pourri les vacances du quartier de la Ferme de Croze, à Vitrolles.
C’est dans cet ensemble de pavillons et maisons mitoyennes flanqués de jardins, que s’est développé le plus gros foyer de chikungunya identifié en France métropolitaine : 33 personnes ont contracté cette maladie à déclaration obligatoire dont les symptômes (fièvre, douleurs articulaires, migraine) peuvent être confondus avec ceux de la grippe ou du Covid.
L’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, mais aussi l’Assurance maladie, invitent désormais dès le mois de mai l’ensemble des soignants et pharmaciens des Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes et Var à faire dépister leurs patients en cas de doute. « On a eu cette information générale, confirme le Dr Florence Zemmour, généraliste à Vitrolles et présidente de la Communauté professionnelles territoriale de santé (CPTS), mais c’est un appel du laboratoire d’analyses qui nous a alertés sur la situation locale particulière. »
Jeu de piste
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