Publié le
27 août 2025 à 7h12
« Protéger l’école. » Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, en avait fait son enjeu principal l’an dernier avant la rentrée scolaire. Face à « une société en proie à une montée de violences et des désordres », plusieurs dispositifs avaient été annoncées pour stopper « cette hémorragie ». Parmi les mesures, la mairie travaillait de pair avec la police nationale, notamment par le biais de système d’alerte pour des interventions rapides et efficaces. Ce mardi 26 août 2025, à l’occasion d’une conférence de presse pour préparer la rentrée 2025-2026, l’édile a fait le point sur les dispositifs de sécurité. Les interventions de la police ont bel et bien eu lieu, mais pour quels motifs ?
Des écoles sécurisées par un système d’alerte
L’objectif affiché par la mairie de Toulouse était, l’an dernier, de renforcer « l’efficacité des interventions de l’extérieur », rappelle Jean-Luc Moudenc. En collaborant avec les services de police, elle espérait que les interventions « soient plus rapides ».
Pour cela, 100 % des écoles de la Ville rose ont été dotées d’un système d’alerte interne « relié au dispositif de secours en cas d’intrusion ou de risque majeur ». Cela signifie qu’une école concernée par une inondation, une épidémie ou un accident industriel peut déclencher le système afin d’obtenir rapidement les services de secours sur place.
Pour renforcer la sécurité aux abords des écoles, ce sont 1 100 points fixes de contrôle policier qui ont été réalisés en 2024. « Une centaine d’interventions » a été recensée, détaille le maire… Mais pour quels motifs la police a dû se rendre sur place ?
Un motif d’intervention surprenant
La raison de ces interventions risque d’en surprendre plus d’un. Ce sont les comportements des parents qui ont poussé les agents des écoles maternelles et élémentaires à contacter les forces de police.
« Ce sont des parents qui se garent mal, qui génèrent du désordre et qui sont agressifs. Nos agents ne sont pas habilités à gérer ces problèmes et ces conflits, donc ils demandent à la police d’intervenir pour calmer le jeu », explique Jean-Luc Moudenc.
Sécuriser les bâtiments et les abords
Outre les actions de la police, la municipalité poursuit ses efforts pour sécuriser les bâtiments scolaires. Des systèmes de contrôle d’accès renforcés sont progressivement installés afin de limiter les intrusions. Les alarmes anti-intrusion et la vidéosurveillance viennent compléter les mesures de sécurité. « Trois quarts des écoles sont équipées de télésurveillance », précise l’édile.
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Aux abords immédiats des écoles, la Ville développe des « rues scolaires » avec des périmètres sécurisés aux heures d’entrée et de sortie des classes. « Aujourd’hui, près de la moitié des écoles ont un accès apaisé », se félicite le maire.
Ces zones, fermées temporairement à la circulation automobile, visent à réduire les risques d’accident et à offrir aux familles un cadre apaisé. Des aménagements urbains, comme la signalétique renforcée, des ralentisseurs et un éclairage optimisé, permettent également d’assurer la sécurité des petits.
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