Les choses se précisent dans « l’affaire Jean Imbert » : le chef serait coupable, voilà douze ans, de gifles récurrentes, d’emprise et même de séquestration, si l’on en croit la plainte déposée par son ex-compagne Lila Salet qu’a pu consulter BFMTV.

« Il menaçait de se suicider »

L’ancienne actrice de 33 ans y dénoncerait « des faits de violences dans le cadre conjugal » commis durant sa relation, de septembre 2012 à mars 2013, avec l’ex-vainqueur de Top Chef. Consciente que la prescription s’applique, elle estime que « l’actualité et certaines échéances [l]’amènent à devoir réagir et exprimer certains faits ».

Face aux policiers, elle explique ainsi avoir senti « une accaparation de sa vie » par Jean Imbert et dénonce « une emprise » qu’elle n’a « pas su appréhender » : si elle ne répondait pas à ses appels, par exemple, il « menaçait de se suicider [et] me rendait responsable de son état de faiblesse ».

Coups et séquestration

Lila Salet raconte aussi qu’il lui a un jour porté une « énorme gifle au visage » et qu’il a « reproduit ce geste plusieurs fois ». En janvier 2013, après qu’elle eut « reçu un SMS d’un ami », Imbert l’aurait même « plusieurs fois frappée au visage » avant de lui « verser du champagne dans les yeux » et de la séquestrer plusieurs heures.

Notre dossier « Violences conjugales »

La jeune femme dit de son ex qu’il est « un pervers narcissique » qui était persuadé qu’elle le trompait. Aux policiers qui lui demandent pourquoi elle dépose plainte aussi tardivement, elle répond que sa démarche vise à « soutenir celles des autres femmes ayant été victimes de cette personne ».