L’ex-patron des Républicains rallié au Rassemblement national, Éric Ciotti, a annoncé, mercredi sur TF1, sa candidature « pour devenir maire de Nice » aux élections municipales de mars 2026, avec l’ambition de déloger son ex-mentor devenu rival, Christian Estrosi.

« Je souhaite offrir une nouvelle espérance aux Niçois », a déclaré Éric Ciotti, pointant la « mauvaise gestion » de Christian Estrosi, « élu au conseil municipal depuis quatre décennies » et qui a « dérivé ».

Plus d’un habitant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté à Nice

Nice, où les touristes se pressent mais où plus d‘ un habitant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, « souffre aujourd’hui de l’insécurité », « se trouve dans une situation financière extrêmement dégradée, avec plus 3 milliards d’euros de dette, avec des impôts qui ont massivement augmenté », a estimé le député.

Alors que Christian Estrosi, proche d‘Edouard Philippe, est déjà officiellement candidat, Eric Ciotti lance officiellement un duel très droitier sur la Côte d’Azur, où la gauche est à la traîne et peine à s’entendre.

L’alliance avec le RN, seule stratégie « porteuse d‘avenir » pour la droite

Éric Ciotti a été le premier chef du parti gaulliste à rompre le cordon sanitaire avec l‘extrême droite, en s’alliant à Marine Le Pen après la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024.

Après son divorce fracassant avec LR, il a martelé que pour lui ce ralliement était la seule stratégie « porteuse d‘avenir » pour la droite, qui « ne peut plus gagner sans une alliance avec le RN ». Il est désormais à la tête d’un nouveau parti, l’UDR, Union des droites pour la République, qui a remporté 16 sièges aux dernières législatives dans le cadre de cette alliance avec le RN.