L’aventure au Chicago Fire achevée, l’ex-latéral ou piston du MHSC est en quête d’un rebond sur le Vieux continent. À 33 ans, Souquet en veut encore.

Après deux ans et demi de l’autre côté de l’Atlantique, le temps du retour a sonné pour Arnaud Souquet. À 33 ans, l’ancien Montpelliérain (2019-janvier 2023) est sur le point de rentrer en Europe, en quête d’un nouveau challenge.

« Je suis loin d’être fini. J’ai la chance d’être un joueur qui – je touche du bois – n’a jamais été blessé gravement dans sa carrière. Je peux encore largement apporter à un effectif en Europe, que ce soit pour encadrer ou même pour transmettre toute mon expérience », estime l’ancien joueur de Lille, Nice, du Paris FC ou de Dijon.

« J’aurais aimé que ça se finisse différemment »

Parti en janvier 2023 du MHSC, Souquet avait rejoint le Chicago Fire et la Major League Soccer, le championnat nord-américain. Après une soixante de matches sous les couleurs du club de « Windy City », dont 51 en MLS, l’aventure du latéral ou piston droit s’est achevée en novembre 2024. « Je n’ai pas de la rancœur mais j’aurais aimé que ça se finisse différemment », dit Souquet, qui vit toujours aux USA.

Depuis, le défenseur s’est entretenu grâce à un préparateur individuel, à raison de « six entraînements par semaine », mais languis de jouer à nouveau. « C’est un tout qui manque. C’est une atmosphère. Depuis que j’ai 15 ans je suis dedans, cela va faire 17 ans de carrière, c’est beaucoup. Du coup, il y a une frustration. Si j’avais mal quelque part ou que je me sentais un peu blessé, je me dirais que je suis sur la fin et que ce n’est pas grave. Mais là, je ne me sens pas du tout à la rue. Je pense que j’ai encore largement à donner. »

Pas opposé à un retour en L2

Plusieurs clubs ont déjà montré des intérêts. L’un d’eux, pensionnaire de L1 dans son pays, est passé à l’action pour s’attacher les services d’un élément qui a connu la Ligue Europa. Après la France, où il a disputé 149 matches de L1 avec le MHSC et Nice, la Belgique (Gantoise) et donc les USA, Souquet ne s’interdit rien. « Après avoir déménagé aux États-Unis, tu peux aller presque un peu partout », sourit celui qui a également connu la Ligue 2.

Partenaire de Christopher Jullien, il avait connu l’accession à l’élite avec Dijon (2015-2016) et ne refuserait pas non plus pas un retour dans l’antichambre. « Je n’ai pas de restrictions par rapport à ça. Il n’y a pas de chose à laquelle je sois fermé », affirme celui qui est resté en très bons termes avec les dirigeants montpelliérains. Mais, dit-il, s’ »il y a eu des échanges avec eux, pas de là à parler d’un retour. » Celui en Europe, en revanche, est bien sur le point de se concrétiser.