Votre dernier livre, « Cargo Blues », aux éditions Le bruit du monde, a tapé dans l’œil de la direction du festival Blues & Polar. Quelle histoire raconte-t-il ?

C’est un roman noir, c’est-à-dire un polar social, qui se passe à Marseille et traverse des thèmes très actuels. Le personnage principal est un cuisinier qui travaille sur le Pascal Paoli (un navire passager qui relie Marseille à Bastia en Corse, NDLR). Il va se retrouver aspiré par une affaire criminelle. Il s’agit d’un personnage des plus ordinaires qui se retrouve confronté à plus grands que lui. Concernant les thèmes abordés, on peut parler de trafics en tout genre, de prostitution mais surtout de criminalité en col blanc. Je ne me suis pas attachée aux petits criminels mais à ceux qui sont très riches et bien installés. À propos du scénario, tout est faux mais tout de même très documenté.

Un certain nombre d’événements ont été piochés dans l’actualité. Par exemple, la fusillade qui ouvre l’histoire s’est passée à la Joliette, à Marseille. Ou encore l’accueil d’Ukrainiennes et de leurs enfants sur le bateau, qui est aussi inspiré de faits réels. Je suis très intéressée par l’histoire contemporaine de Marseille.

Marseille,