Eupatoria, Inkermann, Sébastopol. Les Tourangeaux se sont habitués depuis plus d’un siècle et demi à ces noms de rues du centre-ville, placées entre l’avenue de Grammont, les Prébendes et le boulevard Béranger. Trois noms de rues qui sont aussi ceux de villes principales de la Crimée, et qui font référence aux batailles qui ont opposé, entre 1854 et 1855, une coalition alliée emmenée par les Anglais et les Français avec les Ottomans (Turcs), contre les armées de l’empire russe.
C’est au lendemain de la guerre de Crimée que la Ville de Tours a dénommé ces trois artères, après le traité de Paris de 1856, qui fit suite à la défaite de la Russie.
Inkerman a pris deux « n » à Tours
Un rappel à l’histoire qui fait écho à l’actualité internationale tragique de ces dernières années. Depuis le début de la guerre en Ukraine, il y a trois ans, la Crimée est au cœur du conflit entre Moscou et Kiev. Depuis 2014 et l’annexion de la Crimée, ces trois villes sont occupées par la Russie….
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