DÉCRYPTAGE – La diplomatie trumpienne, menée de façon personnelle, a permis au président américain de remporter une série de succès diplomatiques, mais porte en elle-même ses propres limites.
Le rythme diplomatique de Donald Trump est aussi intense que celui de sa politique intérieure. Au lieu de l’approche isolationniste qu’il défendait pendant sa campagne sous le slogan « America First », la doctrine du président américain est devenue depuis le début de son mandat celle d’une intervention permanente dans les affaires internationales, avec une prédilection pour les « coups » diplomatiques, annonçant paix et cessez-le-feu à travers le monde.
« J’ai mis fin à six guerres », s’était targué Trump fin juillet depuis son club de golf en Écosse, « ce qui fait en moyenne une par mois ». Ses partisans l’ont surnommé le « pacificateur en chef ». Ses interlocuteurs étrangers ont compris que pour entrer dans les bonnes grâces du président américain, rien ne valait mieux que de le recommander pour le prix Nobel de la paix, l’une des récompenses que convoite le plus Trump. Ses collaborateurs se sont joints à ces louanges.
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