Par
Lucie Vigué
Publié le
18 avr. 2025 à 20h04
Son histoire est tragique. Emile Rigaud, né à Brugnac en 1918 en Lot-et-Garonne, est mort le 6 février 1942 en Allemagne après 3 ans de captivité. Sa tombe a été refaite récemment par le Souvenir Français, toujours prompt à maintenir la mémoire de ceux qui sont tombés pour la France. Une cérémonie est organisée ce samedi 19 avril 2025, à 10 h 30, au Monument aux morts du village.
Une tombe digne de son sacrifice
La tombe de ce soldat, inhumé au cimetière du village, était très délabrée. « Il fallait qu’on fasse quelque chose. Il n’avait qu’un tas de vieilles pierres et de cailloux » soupire Michel Bazas, président de la section Tonneins-Le Mas du Souvenir Français.
Depuis 1951, Emile Rigaud est inhumé dans le cimetière du village de Brugnac. Elle a été récemment restaurée par le Souvenir Français. ©Le Républicain 47 – LV
L’association a alors réalisé un bel ouvrage, digne d’un soldat qui a sacrifié sa vie pour la liberté. « C’est notre rôle, surtout quand ils n’ont pas de descendance… On fait ça pour ne pas les oublier. Ils sont trop nombreux les morts de 42 ou même plus récemment, qu’on oublie » poursuit Michel Bazas.
Mort pour la France
Emile Rigaud est né à Brugnac le 4 août 1918. À 19 ans, alors qu’il travaille sur la ferme familiale de Barruteau, il est mobilisé et envoyé en Allemagne. Fait prisonnier en 1940, il décède en captivité le 6 février 1942, d’un œdème pulmonaire. Il n’a que 23 ans.
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Enterré une première fois dans le cimetière français de Sagan en Allemagne, son corps est rapatrié à Brugnac en septembre 1951. « Emile Rigaud repose sur sa terre natale, il demeure lié à la mémoire collective de notre village » explique Jacqueline Prévôt, maire de Brugnac.
Cette cérémonie renforcera ce lien entre ce soldat mort pour la France et le village.
Cérémonie en mémoire d’Emile Rigaud, ce samedi 19 avril 2025 à 10 h 30 à Brugnac.
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