Maxime Henry a inauguré, lundi 25 août, son nouveau site de production – doublé d’une boutique – sur le parc Monge de Saints-Geosmes. Le maître-chocolatier langrois, heureux de poursuivre un développement équilibré, est, par ailleurs, prochainement attendu à Tokyo pour le prestigieux Salon mondial du chocolat.
Qui va à son rythme va sainement. Depuis qu’il a repris, en 2019, la chocolaterie familiale – à Langres depuis 1956 -, Maxime Henry se développe avec équilibre. En franchissant les échelons étape par étape. Après l’ouverture d’une seconde boutique à Chaumont, en 2022, le maître-chocolatier a rejoint le parc Monge, à Saints-Geosmes, pour y ouvrir son nouveau laboratoire, c’est-à-dire son site intégral de production. Les locaux comprennent également une boutique – la troisième -, opérationnelle depuis ce mercredi 27 août.
L’inauguration du nouvel établissement, à Saints-Geosmes, a eu lieu lundi 25 août au soir, en présence d’une centaine d’invités.
L’inauguration s’est effectuée en présence de ses proches et amis, notamment commerçants, ainsi que du président du Conseil départemental Nicolas Lacroix, du sous-préfet de l’arrondissement de Langres, Eric Marochini, ou encore du maire de Saints-Geosmes et président du Grand Langres, Jacky Maugras, particulièrement remercié pour son soutien sans faille au développement du projet.
De riches valeurs familiales
L’objectif affiché par Maxime Henry est clair : « Nous allons effectuer – ce sera le cas à partir d’octobre une fois que les derniers équipements seront arrivés – toute notre production sur notre nouveau site. Il faut savoir que, en France, seuls 2 % des chocolatiers produisent 100 % de leur chocolat, et c’est ce que nous ferons ! ». Désormais riche de quinze salariés, l’équipe de la chocolaterie Henry bénéficiera aussi d’installation modernes et fonctionnelles, avec deux salles de production (la pâtisserie est aussi concernée), un entrepôt, des bureaux et une petite salle de convivialité.
A l’heure de cette nouvelle étape cruciale, Maxime Henry, troisième génération de la maison historique langroise, n’a pu s’empêcher d’avoir une pensée pour le fondateur, son grand-père Jean : « Nous avons de telles valeurs familiales, depuis le début… Mon grand-père, j’ai commencé avec lui, j’ai passé énormément de temps à ses côtés. Ensuite, cela a été avec mon père, évidemment ». Un papa, Paul Henry, évidemment présent et qui s’est dit « très fier » de la réussite de son fils. Ne reste plus qu’une chose à préserver : que les clients ne repartent jamais chocolat !
N. C.
A l’assaut du Japon
Maxime Henry a profité de l’inauguration de son nouveau laboratoire pour effectuer une belle annonce, qui permettra aux chocolats langrois de rayonner au niveau international : « Nous avons été sélectionnés pour participer au prochain Salon mondial du chocolat, à Tokyo, en janvier », a annoncé le maître-chocolatier. Comptant parmi les plus prestigieux salons gastronomiques au monde, l’événement de la capitale japonaise réunit, chaque année, la fine fleur de la chocolaterie internationale.
« La délégation japonaise est venue au printemps, a visité et a goûté, et apparemment, elle a beaucoup apprécié ! », a confié Maxime Henry, qui entend inscrire sa présence au Salon sur le temps long, et espère marquer de nouveaux points dans les prochaines semaines : « Ils doivent revenir en septembre pour découvrir le nouveau site ! ».