Selon les informations révélées, environ 60 millions d’euros avaient été prépayés pour l’organisation de la course de Sotchi en 2022. Rosgonki estime que cette somme doit être restituée, l’épreuve n’ayant pas eu lieu. La F1 reconnaît la dette, mais le remboursement se heurte aux sanctions internationales imposées à la Russie.
La voie judiciaire privilégiée
Après des discussions infructueuses, Rosgonki a porté l’affaire devant la Haute Cour du Royaume-Uni. L’organisateur accuse la F1 d’avoir rompu un contrat en cédant à des pressions politiques, ce qui transformerait selon lui une décision sportive en sanction géopolitique.
“La Formule 1 ne prend aucune mesure pour rembourser la dette de bonne foi, ce qui explique sa décision de demander le remboursement des fonds par le biais du système judiciaire et juridique britannique. À ce stade, nous ne sommes pas prêts à commenter les détails de la réclamation, y compris son montant.” Déclare le PDG de Rosgonki, source : nextgen-auto.com
Ce litige dépasse le simple cadre financier. Il pose la question du rôle des instances sportives face à des crises internationales et pourrait créer un précédent juridique pour d’autres compétitions confrontées à des situations similaires.
Le bras de fer entre Rosgonki et la F1 est désormais entre les mains de la justice britannique. Au-delà des millions en jeu, l’affaire interroge sur la frontière entre sport et politique, et sur la manière dont les contrats majeurs seront gérés à l’avenir en cas de crise.
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F1 : le Grand Prix de Russie attaque la Formule 1 en justice
Les organisateurs du Grand Prix de Russie réclament près de 60 millions d’euros à la Formule 1 après l’annulation de l’édition 2022, conséquence de l’invasion de l’Ukraine. Rosgonki a porté l’affaire devant la Haute Cour britannique, accusant la discipline d’avoir cédé à des pressions politiques.
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