Certains auditeurs d’âge mûr connaissent déjà ce palpitant « Shimmy Shimmy Ya », entendu dans des publicités, dans la b.o d’un film de Guy Ritchie, « Shimmy Shimmy Ya » compte sans chichis, parmi les plus célèbres onomatopées du rap US. C’est l’œuvre du regretté, Russell Tyrone Jones alias Ol’ Dirty Bastard, le vieux salopard avec sa dent cassée : ODB pour les intimes, était un des meilleurs rappeurs de sa génération. Natif de ce qu’il appelait le « Brooklyn Zoo », co-fondateur du groupe Wu Tang Clan, les shaolin du rap new-yorkais, arrivés au sommet grâce à un premier album Enter the Wu-Tang (36 Chambers)  sorti en 1995.

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ODB, électron libre, dans la mémoire de plusieurs générations, en témoigne cette superbe reprise de « Shimmy Shimmy Ya » orchestrée par le groupe El Michel Affair. Peu de temps après le lancement du Wu-Tang Clan, Ol’ Dirty Bastard part en solo, et marque son empreinte dans l’histoire du rap, avec son flow excentrique, erratique, déchaîné, à la limite de la psychose, mais toujours musical. Le Wu Tang n’a plus jamais été le même après la mort d’Old Dirty Bastard le 13 novembre 2004, deux jours avant son trente-sixième anniversaire.

Emporté par une overdose. Le documentaire qui lui est consacré Ol Dirty Bastard, le rap aux deux visages  revient sur sa carrière entachée par des démêlés judiciaires et son œuvre marquante. ODB, outrageusement doué, habité par un double maléfique, diagnostiqué schizophrène, l’histoire d’un MC unique.

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Mariah Carey et ODB, en duo sur « Fantasy » samplé du hit de Tom Tom Club. Le ton, le rythme, la voix rauque, l’énergie du Ol’ dirty ont, de l’aveu de la diva changé sa vie. L’immense succès de cette chanson a propulsé ODB dans une autre dimension, un public qui n’avait peut-être jamais entendu de hip-hop, le découvrait pour la première fois. Une gloire éphémère qui a précipité son incontrôlable autodestruction.

BOB 4 GOT YOUR MONEY feat KELIS———-18 »

1999, Got your money feat Kelis. Quand ODB a commencé à gagner de l’argent, il a commencé à avoir confiance en ce qu’il voulait devenir ! Célèbre et riche, il aimait partager ses dollars avec ses proches, le distribuer aux plus pauvres que lui. Avant son décès, l’artiste enregistre son troisième album solo, censé le ramener à son identité originelle, « A Son Unique », mais il ne sera jamais commercialisé. Aujourd’hui encore, l’authenticité d’ODB reste une référence sur la scène rap américaine.

Le documentaire Old Dirty Bastard, le rap aux deux visages est encore disponible sur Canal+