La menace d’une réforme continue de planer sur les 11 parcs nationaux de France, après l’annonce, le 24 juin dernier, d’un projet d’absorption par l’Office français de la biodiversité (OFB) dans le rapport d’une commission d’enquête sénatoriale. Deux mois après, des juristes et scientifiques ont signé, mercredi 27 août, une tribune dans laquelle il affirme que ce projet « contredit les engagements de la France destinés à préserver la biodiversité ».
Publiée par Le Monde, la tribune comporte 43 signataires, dont des chercheurs et professeurs provençaux tels que Charles-François Boudouresque, professeur émérite à Aix-Marseille Université (AMU), Joël Guiot, coprésident du groupe régional d’experts sur le climat (Grec-Sud), Frédéric Médail, professeur en écologie et biogéographie à AMU, ainsi que Thierry Tatoni, président du conseil scientifique du parc national des Calanques.
Le texte s’inquiète de la volonté d’économies mise en avant par la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, alors que le coût des parcs nationaux à l’État est, en 2025, estimé à 74,5 millions d’euros, versés par l’OFB. Pour justifier leur incompréhension, les signataires de la tribune citent un rap…