Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares (à gauche), et son homologue marocain, Nasser Bourita, donnent une conférence de presse conjointe après une réunion à Madrid, le 17 avril 2025. © Pierre-Philippe MARCOU / AFP

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares (à gauche), et son homologue marocain, Nasser Bourita, donnent une conférence de presse conjointe après une réunion à Madrid, le 17 avril 2025. © Pierre-Philippe MARCOU / AFP

Publié le 18 avril 2025

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La décision de la Cour de Justice de l’Union européenne (UE) en octobre dernier avait eu des airs de défaite pour Rabat. L’institution judiciaire avait invalidé deux accords commerciaux entre le Maroc et l’UE, considérant que les Sahraouis n’avaient pas pu y consentir pleinement, et que les accords violaient donc le principe d’autodétermination du Sahara occidental. Malgré ce revers, Madrid continue à pousser en faveur de plus de coopération entre l’UE et le royaume chérifien.

José Manuel Albares Bueno, le chef de la diplomatie espagnole, a reçu ce jeudi 17 avril son homologue marocain, Nasser Bourita. Il a souligné lors de cet échange les avantages du « statut privilégié » du Maroc à l’égard de l’UE et le désir de son pays de les approfondir.

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« Par conséquent, l’Espagne souhaite la tenue rapide d’un conseil UE-Maroc pour donner un nouvel élan à cette association stratégique », a-t-il déclaré. Nasser Bourita a de son côté affirmé que la relation entre l’Espagne et le Maroc connaissait actuellement « son meilleur moment », et que Rabat visait une coopération et des investissements accrus de la part de son voisin européen.

Lune de miel entre Rabat et Madrid

Depuis 2022, l’Espagne de Pedro Sánchez a amélioré ses relations avec le Maroc, notamment en soutenant le projet de Rabat d’accorder une autonomie au Sahara occidental sous la souveraineté marocaine, que les autorités marocaines ont érigé en condition sine qua non pour entretenir de bonnes relations avec le royaume.

Dans une usine de câbles de la société française Acome située dans un parc industriel relié à une zone de libre-échange à Tanger, au Maroc, en mars 2018. © FADEL SENNA/AFPA lire : Entre le Maroc et l’Espagne, des échanges au beau fixe

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Début 2024, le Premier ministre espagnol était d’ailleurs reçu par Mohammed VI, l’occasion de consolider « un modèle de voisinage constructif basé sur la confiance et le respect mutuel », avait alors estimé Pedro Sánchez.

Lors de la rencontre de ce 17 avril les deux ministres se sont par ailleurs satisfaits « de l’entente qui marque les préparatifs de l’organisation de la Coupe du Monde 2030« , souligne un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. Coorganisé par le Maroc, l’Espagne et le Portugal, l’évènement doit donner naissance au stade Hassan II de Casablanca, projet pharaonique qui s’étendra su 100 hectares.

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(Avec AFP)

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