Patrick Sébastien.
Vim/ABACA
VIDÉO – Invité de Cyril Hanouna dans «On marche sur la tête», sur Europe 1, l’animateur est revenu sur son spectacle, son nouvel album, son éviction du service public et sur la liberté de parole et de ton de sa génération.
Patrick Sébastien était mercredi sur le plateau d’«On marche sur la tête», l’émission radiophonique quotidienne de Cyril Hanouna, pour y défendre, entre autres, la sortie le 25 avril de son nouvel album Olé Ozé, compilation délicate de chansons paillardes et égrillardes dont on est d’ores et déjà sûr qu’elles vont embellir les chaudes soirées d’été.
Après avoir brossé le sujet de son actualité, de son spectacle, de son désir, au travers de ses nouvelles créations, de s’autocaricaturer, il a évoqué son refus, 5 ans après son éviction brutale de France 2, de revenir sur la chaîne pour participer à une émission exceptionnelle. «Il y a “Les enfants de la télé” qui font les 50 ans de France 2 et ils m’ont appelé pour faire le prime», révèle l’ancien animateur.
«Je leur ai dit : “Non, il me reste un peu d’honneur quand même”. Elle me dit (NDLR, Delphine Ernotte) : “Mais vous êtes vachement important”. J’ai dit : “Ah bon ?” En plus, ils m’ont appelé le 1er avril…», dit aussi celui qui pendant des années a animé avec succès «Les années bonheur» et «Le plus grand cabaret du monde».
Peu importe au fond. Jamais à court d’idée, Patrick Sébastien continue son bonhomme de chemin. Ce dont témoignent, assume-t-il, les messages de ses fans. Ceux de sa génération, mais aussi les plus jeunes, dont beaucoup lui envient sa liberté de ton. «J’ai eu la chance d’avoir bouffé chez Ventura, d’avoir été pote avec Delon, d’être parti en tournée avec Sardou, d’avoir connu Brassens. J’en parle dans mon spectacle…», évoquant les chansons Fernande ou Le Gorille.
«Il y avait quelque chose d’autre, et il y a un besoin aujourd’hui des mômes… Ce qu’il y a de fou, c’est que je vois des mômes de vingt ans qui sont nostalgiques d’une époque qu’ils n’ont pas connue, qui me disent : “Putain, vous aviez de la chance, vous étiez libres, vous pouviez dire des choses…” Et ça ne faisait pas plus de mal que ça, tu vois».
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