• Le site Particulier à Particulier a publié jeudi 28 août une nouvelle étude sur le logement étudiant, à quelques jours de la rentrée 2025.
  • Il en ressort que la pression n’a jamais été aussi forte dans la capitale, et même dans la petite couronne.

Un casse-tête sans solution ? Dans une nouvelle étude parue ce jeudi 28 août, le site d’annonces immobilières Particulier à Particulier émet un énième avertissement sur la situation du marché du logement à Paris, notamment pour les étudiants. La demande est tellement plus importante que l’offre que le moindre bien est pris d’assaut et fait l’objet d’énormément de sollicitations. Le tout, malgré une offre de logements étudiants en hausse de 14% par rapport à la rentrée 2024, grâce au retour des primo-accédants sur le marché de l’achat (ce qui libère des biens en location). « Cette embellie reste surtout statistique : sur le terrain, les étudiants ne voient pas la différence », note PAP, évoquant une « demande structurellement trop forte (qui) absorbe immédiatement ces logements supplémentaires » et une « véritable ruée sur les petites surfaces ». 

La petite couronne aussi prise d’assaut…

Dans le détail, « l’analyse des 200 annonces les plus demandées montre qu’un logement (T1, T2 ou T3) reçoit en moyenne 743 demandes ». « Certains biens dépassent même les 1.000 contacts en quelques jours », révèle l’étude. Selon le rapport, « les annonces qui dépassent les 1.000 contacts en quelques jours ont toutes le même profil : de très petites surfaces (16 m² en moyenne), les loyers les plus accessibles et une localisation intra-muros ». Autant dire que, pour un étudiant, réussir à mettre la main sur un logement décent dans la capitale relève quasiment du miracle. 

Face à ce parcours du combattant dans la capitale intra-muros, de plus en plus d’étudiants se tournent vers la petite couronne. « Mais ce repli n’est pas pour autant synonyme de facilité : l’analyse des 200 annonces les plus demandées montre une moyenne de 278 contacts par annonce, preuve que la pression s’y installe aussi », explique Particulier à Particulier. Point encourageant tout de même, les surfaces plus grandes de ces habitations « permettent d’envisager la colocation dans des conditions plus confortables », sans trop s’éloigner. 

… les grandes villes de régions aussi

En parallèle, de plus en plus de grandes villes de l’Hexagone sont confrontées à des difficultés similaires. Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux ou Montpellier concentrent ainsi une partie importante et toujours plus grande de la demande locative. En régions, les 200 annonces les plus demandées comptent en moyenne 142 contacts par logement. « Dans un marché tendu, le coût du loyer, et la facilité à trouver un logement orientent de plus en plus le choix des parcours d’études », soulignent les auteurs de l’étude. 

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Pour tenter de desserrer l’étau, le site immobilier propose diverses solutions, dont nombre d’entre elles figurent au sein du rapport parlementaire Daubresse-Cosson. Parmi les pistes évoquées figure notamment la création du statut du bailleur privé. 

M.G