Malgré les incertitudes budgétaires et l’hostilité des opérateurs, l’approche des municipales en mars 2026 ranime le débat sur la gratuité des transports publics. A Lyon, Jean-Michel Aulas, candidat pressent, n’a pas tardé à le relancer. En dépit des réserves émises par la majorité écologiste, le président d’honneur de l’OL jure, s’il est élu de supprimer le ticket payant « pour tous les Lyonnais gagnant moins de 2.500 euros mensuels ».
A Rouen et Marseille, la question a été débattue et tranchée durant l’été. Gouvernés respectivement par la gauche et par la droite, les conseils métropolitains ont voté pour une mise en œuvre partielle de la gratuité, à compter de ce 1er septembre.
Dans la capitale administrative de la Normandie, ce sont les moins de 18 ans -y compris les non-résident, qui sont concernés. Dès ce lundi, les quelque 30.000 jeunes qui empruntaient quotidiennement ou occasionnellement le réseau récemment réattribué à Transdev pourront monter dans les bus et les tramways sans s’acquitter du paiement.