Cette semaine, la F1 revient à Zandvoort pour le Grand Prix des Pays-Bas. Après la déception de la Hongrie et des derniers mois de manière plus globale, Lewis Hamilton a expliqué se sentir prêt à tourner la page d’une première moitié de saison difficile : « Je me sens déterminé et motivé à le faire, oui. »
« Nous allons travailler dur, garder la tête baissée, essayer de changer certaines choses dans notre approche et recommencer à prendre du plaisir », a-t-il lancé ce jeudi à Zandvoort. « Il y a eu énormément de pression dans cette première partie de saison, ce n’était pas la plus agréable. Donc je pense qu’il faut simplement se rappeler qu’on aime ce qu’on fait. Nous sommes tous là-dedans ensemble et nous allons essayer de nous amuser. »
Interrogé sur les causes de cette fameuse pression, logiquement inhérente à son « transfert du siècle » chez Ferrari, le septuple champion du monde a répondu : « Au final, c’est surtout lié à l’ampleur de tout ce qu’il faut gérer. Tous les nouveaux partenaires, le nombre de séances photo que nous avons faites, le fait de m’intégrer dans une nouvelle équipe – et c’est une très grande équipe. C’est aussi la plus grande marque de notre sport. La combinaison de tous ces éléments a représenté beaucoup de choses à absorber. »
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Lui qui a battu nombre de records et remporté nombre de courses, a-t-il déjà connu des moments aussi difficiles dans sa carrière ? « Je n’ai jamais simplement piloté et gagné », a-t-il rétorqué. « Il y a toujours eu des moments difficiles. Je suis le genre de personne qui n’aime pas devenir complaisant ou trop à l’aise. C’est vraiment là où j’en étais dans la relation de long terme que j’avais auparavant. »
« Faire ce pas vers une équipe dans laquelle je crois vraiment, et dans laquelle je crois toujours au potentiel et à ce que nous pouvons accomplir ensemble. Mais je pense que tout le monde dans l’équipe partage ce sentiment. Personne ne réussit sans passer par ces épreuves difficiles. Donc oui, je les accepte. Et j’attends avec impatience des jours plus ensoleillés, c’est certain. »
Je veux simplement me reconcentrer sur ce plaisir. J’ai rejoint l’équipe pour laquelle j’ai toujours rêvé de piloter, et il y a eu tellement de bruit autour que ça nous a un peu empêchés d’en profiter.
Lewis Hamilton (Ferrari)
Photo de: Kym Illman / Getty Images
Lorsque Hamilton a annoncé au monde du sport automobile qu’il rejoignait Ferrari, il a justifié son transfert par le fait qu’il avait toujours rêvé de piloter pour le Cheval cabré. Et cette année, son rêve est devenu réalité. Néanmoins, ses difficultés au volant de la SF-25 lui ont fait perdre de vue ce plaisir. Un plaisir qu’il aimerait retrouver en cette deuxième moitié de 2025.
« Je pense que c’est probablement l’aspect le plus important, parce que c’est la raison pour laquelle je suis entré dans ce sport : c’était amusant pour moi », a-t-il avoué. « Je pense que pour quiconque, peu importe le métier, si tu ne prends pas de plaisir dans ce que tu fais, alors pourquoi le faire ? Il peut y avoir tellement de bruit autour que tu perds de vue ce qui est vraiment essentiel. »
« C’est pour ça que je dis que je veux simplement me reconcentrer sur ce plaisir. J’ai rejoint l’équipe pour laquelle j’ai toujours rêvé de piloter, et il y a eu tellement de bruit autour que ça nous a un peu empêchés d’en profiter. Maintenant, il s’agit de mettre tout ça de côté et de revenir à l’essentiel : l’amour pur de ce que nous faisons. »
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