Le bloc photo du Honor Magic V5 garde un petit air de famille avec le Magic 7 Pro, mais il n’est pas tout à fait le même. On y trouve deux capteurs de 50 mégapixels (le principal flanqué d’une optique grand-angle ouvrant à f/1,6 et l’ultra grand-angle à f/2), tandis que le téléobjectif descend un peu en définition… tout en restant plus costaud que celui du Magic V3. Au final, on recense 64 Mpx et une optique ouvrant à f/2,5.

Module principal : 50 Mpx, f/1,6, éq. 23 mm

De jour, l’image manque de piqué, du moins si on la compare à celle que produit un Galaxy Z Fold 7. On repère du lissage assez marqué, par exemple sur la couverture du livre, d’autant plus visible que l’ensemble est légèrement surexposé ; ce lissage est compensé par l’accentuation des contrastes, visible par exemple sur le titre de ce même livre. Les couleurs sont vives et flatteuses pour les rétines, les petits éléments sont très distincts (nos pastilles colorées). Et il faut rendre justice au smartphone : les fibres des tissus ou les traits des visages, hors de la zone centrale de notre scène, sont correctement restitués par le V5.


Samsung Galaxy Z Fold 7


Honor Magic V5

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Malgré la faible luminosité, les prises de vue sont nettes et les détails fins conservent une bonne lisibilité. Les couleurs sont certes orangées et les contrastes sont appuyés, mais les zones sombres demeurent détaillées et l’exposition réussie. On note cependant quelques artefacts par endroits, mais l’ensemble est satisfaisant.


Samsung Galaxy Z Fold 7


Honor Magic V5

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Module ultra grand-angle : 50 Mpx, f/2, éq. 13 mm

À l’ultra grand-angle, les clichés diurnes sont nets au centre avec un bon niveau de détails, même si on constate que le lissage des textures fait apparaître quelques artefacts et que les contours des petits éléments perdent en précision. Les couleurs sont éclatantes, mais sans saturation excessive. Les bords perdent légèrement en lisibilité en raison d’un vignettage discret, ce qui est classique sur ce type d’optiques, et il faut souligner que l’effet de distorsion n’est pas trop marqué.


Samsung Galaxy Z Fold 7


Honor Magic V5

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Même dans des conditions lumineuses difficiles, l’appareil s’en sort bien, mais on sent vite les limites de l’exercice. Le piqué reste correct au centre, mais les détails s’effacent dès qu’on s’en éloigne. Pour ce faire, Honor opte pour la combinaison classique d’un lissage très visible et d’une accentuation des contrastes, qui permet de mettre en exergue les contours des éléments de notre scène. Les couleurs tirent quant à elles vers des tons plus chauds, mais l’exposition reste maîtrisée. Bref, le Magic V5 s’extrait sans trop de heurts d’un exercice dont ses concurrents s’acquittent péniblement.


Samsung Galaxy Z Fold 7


Honor Magic V5

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Module téléobjectif x3 : 64 Mpx, f/2,5, éq. 70 mm

Le téléobjectif livre des photos nettes qui mettent en valeur les textures fines (les poils, tissus et détails imprimés ressortent clairement). Le rendu ne subit pas trop de perte par rapport au capteur principal. Les couleurs conservent leur naturel et la dynamique est solide. Le centre des images comme la périphérie restant exploitables en plein jour, cela mérite d’être souligné.


Samsung Galaxy Z Fold 7


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La nuit, le téléobjectif montre ses limites. Malgré l’éternel lissage toujours visible, le piqué demeure correct au centre, ce qui est moins le cas sur les bords. Les couleurs basculent vers des teintes plus chaudes et le contraste est plus doux, ce qui octroie un rendu légèrement plat, même si l’exposition reste globalement bien équilibrée. Le bruit apparaît de nouveau, tout comme l’effet de vignettage, discret malgré tout.


Samsung Galaxy Z Fold 7


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Module frontal, mode portrait, vidéo

Le Honor Magic V5 ne change pas la recette côté selfies : un petit poinçon centré sur l’écran externe abrite un capteur de 20 Mpx. Et quand on déplie l’appareil, un second capteur du même calibre attend sur la dalle interne. En pratique, les autoportraits sont flatteurs, parfois un peu trop lissés, mais globalement réussis. Le mode portrait, lui, fait le job avec un détourage propre et assez de détails pour mettre en valeur les visages.

Pour la vidéo, pas de quoi tourner un futur blockbuster, mais l’essentiel est là : le bloc photo dorsal monte jusqu’en 4K à 60 i/s avec stabilisation optique (OIS), tandis que les caméras frontales plafonnent à la 4K 30 i/s. Parfait pour capturer ses souvenirs avec une bonne qualité sans se prendre la tête.