Nouveau développement dans l’affaire des cochons de l’Institut hospitalo-universitaire de Strasbourg. Après avoir épluché les dossiers du service d’imagerie médicale de l’IHU et auditionné les salariés début juillet, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) s’intéressent désormais aux patients.

Les inspecteurs ont fait parvenir en cette fin du mois d’août un questionnaire aux patients ayant eu recours à un examen (scanner ou IRM) entre janvier et juin de cette année. Il leur est demandé d’évaluer la manière dont leur rendez-vous a été pris en charge. Y a-t-il eu déprogrammation ? Si oui, provenait-elle du centre d’imagerie médicale de l’IHU ? Quel motif a été invoqué ? Les malades en avaient-ils été informés ?

Un questionnaire à remplir avant le 5 septembre

Le questionnaire, strictement anonyme, doit être rempli en ligne par les patients ou leurs proches, jusqu’au 5 septembre. Les réponses seront directement traitées par le médecin de l’Igas.

Les inspecteurs doivent déterminer si des scanners et des IRM de patients atteints de cancer ont été déprogrammés au profit d’expérimentations sur des cochons. Et si, comme l’ont dénoncé les salariés à de nombreuses reprises, leur santé a été mise en danger. L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) devraient rendre leurs conclusions au plus tard à la fin du mois de septembre.