« Il faut bien choisir sa punchline, cela fait partie de la politique. » La phrase est prononcée par Nicolas Dufourcq sur la scène du court de tennis Philippe-Chatrier, seulement cinq minutes avant que six responsables politiques ne montent sur la scène de la Rencontre des entrepreneurs de France, organisée par le Medef, à Roland-Garros.
À croire que le directeur général de Bpifrance a joué les chauffeurs de salle pour Manuel Bompard, coordinateur national de la France insoumise, Jordan Bardella, président du Rassemblement national, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, Bruno Retailleau, président des Républicains, Gabriel Attal, secrétaire général de Renaissance, et Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français. Le débat, animé par la journaliste Apolline de Malherbe, de la chaîne BFMTV qui diffusait les échanges, a donné lieu à de nombreuses punchlines. Petit florilège.
Jordan Bardella, président du Rassemblement national
« Vous êtes chefs d’entreprise. Or, si vous aviez géré comme Emmanuel Macron le pays comme il est géré depuis huit ans, vous seriez certainement en liquidation judiciaire. »
« Au moment où nous parlons, la France emprunte plus cher que la Grèce, que la Slovénie et que le Portugal. »
« La France a peut-être les meilleurs joueurs du monde, mais elle est entraînée par des ânes, donc elle perd systématiquement. »
Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise
« Pour empêcher le chaos, il faut empêcher M. Bayrou de présenter son budget. »
« Si le projet de budget Bayrou venait à voir le jour, il aura des effets récessifs. »
« Quand vous faites des exonérations de cotisations sociales, il y a un modèle social moins financé. »
Bruno Retailleau, président des Républicains
« Il faut arrêter avec les boniments que nous bassine la gauche depuis des années, comme “Travailler moins, vous vivrez mieux.” »
« Il va falloir changer de pied, mais cela, ce sera pour 2027. »
« Ce n’est pas avec une énergie chère qu’on pourra réindustrialiser. Mais il ne faut plus subventionner l’éolien, qui est désormais une technologie répandue et mature. »
Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes
« J’ai l’impression que l’argent public, c’est mal, sauf pour les entreprises. »
« Les chefs d’entreprise comprennent mieux l’écologie que le gouvernement. »
« Il y a eu 43 reculs environnementaux depuis le début de l’année. »
Gabriel Attal, secrétaire général de Renaissance
« Je ne supporte plus d’entendre parler de cadeaux aux patrons quand on parle de baisses d’impôts. »
« La France ne peut pas tourner en 2025 avec un modèle de 1945. »
« La date la plus importante n’est pas le 8 septembre mais le 31 décembre. Je veux que la France ait un budget l’année prochaine. »
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français
« Qui peut vivre décemment avec un smic dans notre pays tellement il est bas ? »
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« Il y a une opacité totale dans les aides aux entreprises. Ce sont 211 milliards d’euros, mais la plupart des très petites entreprises n’ont pas accès à ces aides. »
« Nous prévoyons que l’État injecte 500 milliards d’euros dans l’économie. Soyons offensifs et regardons vers l’avant, plutôt que de parler de la dette. »
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