La présidente de CAP 21 – Le Rassemblement Citoyen considère que les Journées d’été des écologistes ont été « déconnectées » à Strasbourg, où l’on a « une ville fracturée, une démocratie affaiblie et une écologie de pouvoir ».
Pour Chantal Cutajar, on est passé de « ville laboratoire à ville en souffrance », la faute à « des décisions prises à huis clos et des habitants consultés après coup ».
L’ex-élue estime que « l’affichage a primé sur l’intérêt général ( ZFE , tram Nord ) » et que « la laïcité a été l’objet de décisions ambiguës (qui) affaiblissent la parole publique ».
Pour elle, « la fracture sociale s’aggrave » et « la précarité s’est enracinée ». Avec, notamment, la politique de stationnement qui a « renforcé un sentiment d’exclusion ». Tout en mentionnant « la vitalité commerciale du centre-ville (qui) s’érode ».
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Rendez-vous le 26 septembre
Enfin, elle critique le Plan climat , avec « des arbres promis non plantés », « un ring cycliste inachevé » et un « écocide du bois de Bussière ». Avant d’estimer qu’« une alternative éthique et républicaine » existe.
Son mouvement le fonde sur quatre principes : « la République et la laïcité comme cadre commun, la co-construction démocratique comme méthode d’action publique, l’exemplarité des élus comme exigence de base et la préservation du vivant comme finalité partagée. »
Dès septembre, Chantal Cutajar annonce une série de rencontres « pour débattre, construire, orienter » et pour fonder « un projet d’alternance républicaine ouvert à toutes les forces politiques prêtes à rompre avec l’entre-soi ». Et un rendez-vous en particulier le 26 septembre à Strasbourg.