Gloussements dans l’amphithéâtre Gastaud d’Aix-Marseille-Université, au Pharo. Venu participer à l’assemblée générale de rentrée de l’organisation France Universités, jeudi 28 août, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, a souligné que la rentrée « s’annonce sous des auspices un peu particuliers ».

Et pour cause : le gouvernement Bayrou dont il fait partie risque bien d’être renversé, le 8 septembre, alors qu’un vote de confiance envers lui se tiendra à l’Assemblée nationale.

Devant plusieurs présidents d’universités, dont Éric Berton (AMU), Philippe Baptiste a assuré que les « difficultés financières » auxquelles fait face l’État n’impacteraient pas certaines avancées, comme la loi de programmation et de recherche.

Il a appelé les universités à « mobiliser au mieux leur trésorerie », alors qu’une majorité d’entre elles fait face à un déficit croissant et que « l’augmentation générale des moyens n’est pas une option ».

Un potentiel report de la réforme des bourses

Interrogé sur la réforme des bourses universitaires, le ministre a affirmé que sa poursuite, visant à « lisser les échelons » et mieux prendre en compte les situations, n’était pas garantie en 20…