Elle est mosellane, a 35 ans et plusieurs titres mondiaux de Formule 1 sont inscrits en lettres d’or sur son CV. Elle ? C’est Marine Favre-Decloux. Originaire de Montigny-lès-Metz, cette ingénieure au sein de l’écurie Mercedes développe des composites pour les ailerons arrière des monoplaces pilotées par George Russell et Kimi Antonelli. Une trajectoire remarquable qu’elle n’imaginait pas forcément au tout début du film.
Rembobinons. Enfant, Marine ne s’intéresse pas spécialement à la course automobile, pas plus qu’à la marque à l’étoile. Ce qui l’intrigue, c’est la mécanique. « J’ai toujours aimé savoir comment les choses fonctionnaient, comprendre ce qu’il y avait à l’intérieur d’un moteur d’une voiture, des feux tricolores… », se souvient-elle. Scolarisée au collège Jean-XXIII puis au lycée George de la Tour, à Metz, l’étudiante enchaîne par trois années de prépa à Paris puis intègre l’Université de technologie de Belfort-Montbélliard et enfin celle de Cranfield, en Angleterre, grâce…