Si vous avez lu notre classement de la saga, vous avez vu que nous avons placé Alien : Earth assez haut dans la hiérarchie, comme pour saluer l’audace des premiers moments. Cette semaine, le show achevait sa première moitié de saison avec un quatrième épisode qui nous a laissé sur notre faim, bien qu’il confirme notre théorie récente.
Concernant l’épisode en lui-même donc, on commence sérieusement à se demander quel intérêt, à part financier bien sûr, avaient Disney et FX de lancer la franchise au format série. Noh Hawley a beau être un showrunner solide, on a le sentiment que le poids de la franchise commence à peser lourd sur ses épaules, ce quatrième morceau accumulant le pire des deux mondes.
© Disney+
Moins rythmé qu’un épisode d’Alf
Car si nous saluions la réutilisation plus habile du lore jusqu’ici, malgré des petites erreurs, ce segment tombe dans les travers que nous dénoncions dans notre critique : en plein dans le cliché. Prodigy, Yutani… quelle différence ? On a l’habitude avec la saga, le patron (ou le représentant) de la méchante corporation manipule tout le monde pour sa propre ambition capitaliste. Et même notre cher Hirsh commence à avoir un comportement déviant, comme tout bon synthétique qui se respecte dans Alien.
Pourquoi une série si c’est pour retomber dans les mêmes poncifs qu’un film ? D’autant que l’épisode ne raconte réellement rien de plus que son prédécesseur, au point de ressembler davantage à la version longue de ce dernier.
Pour les nouveautés, là encore, on sent que le show prend son temps. Oui, l’oeil alien se présente de plus en plus comme la vraie menace de la série (ou du moins la plus intéressante) et nos hybrides enfants perdus sont définitivement tombés dans leurs propres stéréotypes avec une caractérisation assez simpliste. Bref, Alien : Earth n’a plus que 3 épisodes pour enfin exploiter son potentiel – l’épisode 5 étant légèrement différent comme le montre le teaser.
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L’hybride qui murmurait à l’oreille de l’Alien
La dernière séquence de l’épisode viendra (malheureusement ?) confirmer ce que l’on pensait déjà à l’issue du troisième. Désormais capable de reproduire le son du Xenomorphe, Wendy va chanter une berceuse à l’embryon se développant dans feu le poumon de son frère. Ce qui a pour effet de faire réagir la bête qui saute en éclatant le bocal, dévoilant sa forme nouveau-né, affublé d’une énorme queue.
Ce qui donne lieu à un moment particulièrement gênant où Wendy, pas effrayée pour un sou, commence à considérer l’Alien comme un chaton. Cela tombe bien, il semble lui aussi prêt à ronronner. N’avait-on pas dit que l’héroïne finirait par communiquer avec un Xenomorphe ? Il aura fallu un seul épisode.
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L’occasion est trop belle pour ne pas tenter une nouvelle théorie en servant de certains blockbusters. On comprend que l’objectif de Slightly, poussé par Morrow, va être de sacrifier une personne sur l’autel des œufs. Bien, la suite est facile à deviner à ce stade. En admettant que le ou les Xenomorphes qui en naîtront n’aient pas particulièrement l’envie de parlementer avec Wendy, faute de lien, peut-on néanmoins supposer que son nouvel animal de compagnie, lui, finisse par la considérer comme une mère ? À l’image de Ripley avec son « rejeton » dans le quatrième film. Ce qui nous donnerait potentiellement une scène de combat Xenomorphe contre Xenomorphe, oui comme dans Jurassic World. Voilà, il n’y a plus qu’à croiser les doigts pour qu’on ait tort.
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