Les années passent et l’UEFA ne déçoit jamais. Tous les ans, la cérémonie préliminaire au tirage au sort de la Ligue des champions réserve le même scénario : trente minutes de blabla inutile, des blagues pas drôles, le monde du football en costard cravate qui bâille, des explications comprises par personne… L’exercice 2025 n’a pas dérogé à la règle, avec en bonus un petit film gênant avec Zlatan Ibrahimovic comme protagoniste.
L’essentiel n’était pas là. Après ces quelques digressions, l’ancien attaquant du PSG et Kaka, accompagnés de l’intelligence artificielle, ont livré le verdict de cette phase de poule unique de la Ligue des champions. Des grosses affiches, des belles ambiances, des voyages lointains. Il y a de tous pour les trois clubs français engagés cette saison : le PSG, l’Olympique de Marseille et l’AS Monaco. Lequel des trois aura la tâche la plus difficile ?
Le PSG
Les adversaires : Bayern (Domicile), FC Barcelone (Extérieur), Atalanta (D), Leverkusen (E), Tottenham (D), Sporting Portugal (E), Newcastle (D), Bilbao (E)
L’analyse : Sur le papier, c’est peut-être le tirage au sort le plus difficile pour les clubs français, avec notamment l’affrontement que tout le monde attend entre les champions d’Europe en titre et les demi-finalistes de la saison passée, le FC Barcelone et son petit prodige Lamine Yamal, principal rival d’Ousmane Dembélé pour le Ballon d’or. Les réceptions du Bayern et de Tottenham s’annoncent aussi périeuses. Même la plus « faible » équipe du chapeau 4, l’Athletic Bilbao représente un sérieux client.
Mais quelques équipes, comme l’Atalanta, Leverkusen ou le Sporting sont en reconstruction. Les deux premières ont changé de coach (tout comme Tottenham), après une période dorée. Gianpiero Gasperini et Xabi Alonso sont partis et leurs successeurs (Erik Ten Hag et Ivan Juric) risquent de mettre quelques semaines avant de se mettre en ordre de marche. Les Portugais, eux, entrent dans une nouvelle ère après le départ de leur serial buteur Viktor Gyokeres, arrivé à Arsenal cet été.
L’indice de difficulté : 8,5/10
L’Olympique de Marseille
Les adversaires : Real Madrid (E), Liverpool (D), Atalanta (D), Bruges (E), Ajax (D), Sporting (E), Newcastle (D) et Union Saint-Gilloise (E)
L’analyse : Là aussi, un gros tirage pour les Phocéens, qui font leur retour en Ligue des champions. Medhi Benatia et Pablo Longoria l’ont répété, l’objectif principal est de se maintenir dans la plus belle des compétitions de clubs, et les deux dirigeants n’ont pas d’objectifs particuliers pour cette saison de C1 si ce n’est « d’aller le plus loin possible ». Ça sera dur, avec le Real, Liverpool ou Newcastle.
La réception des Magpies devrait rappeler de bons souvenirs aux supporteurs phocéens, qui ont toujours le but de Didier Drogba, lors de la Coupe Intertoto, en tête. Le point positif pour Marseille est d’affronter les plus grosses équipes (hormis le Real Madrid) au Vélodrome. Les voyages en Belgique peuvent aussi s’avérer compliqués, surtout s’ils arrivent durant l’hiver où les pelouses peuvent être dégradées.
L’indice de difficulté : 8/10
L’AS Monaco
Les adversaires : Real Madrid (E), Manchester City (D), Juventus (D), Bodo Glimt (E), Bruges (E), Tottenham (D), Galatasaray (D), Pafos (E)
L’analyse : Quatre grosses écuries européennes au menu des Monégasques, qui avaient réussi à battre le Barça, notamment, la saison dernière à Louis-II. Et si le plus compliqué, pour les nouveaux coéquipiers de Paul Pogba, qui retrouvera la Juventus, n’était pas les nombreux et longs voyages lors de cette phase de poule de la Ligue des champions ?
Monaco va ainsi découvrir le cercle polaire en Norvège en affrontant Bodo Glimt avant de se rendre tout au sud, à Chypre pour affronter un autre club qui dispute pour la première fois la C1, Pafos, club chypriote fondé seulement en 2014. Heureusement, l’ASM va éviter un périlleux voyage en Turquie, mais nul doute que les supporteurs de Galatasaray seront nombreux dans la principauté.
L’indice de difficulté : 7/10