THOMAS SAMSON / AFP Rachida Dati et Michel Barnier photographiés à l’Assemblée au mois d’octobre. (illustration)
POLITIQUE – Il n’y aura pas de sang sur les murs. Ce jeudi 28 août, l’accord scellé entre Rachida Dati et Michel Barnier concernant l’élection législative partielle dans la 2e circonscription de Paris a été confirmé par Les Républicains.
« À l’unanimité, les Républicains ont investi Rachida Dati pour les municipales à Paris » de mars 2026 et « Rachida Dati apportera son soutien à Michel Barnier pour l’élection législative partielle dans la 2e circonscription de Paris » prévue les 21 et 28 septembre, écrit le parti dans un communiqué.
Les dates des élections municipales 2026 officialisées par le gouvernement
Alors que la ministre de la Culture promettait de partir en dissidence contre son ancien chef de gouvernement, annonçant un duel fratricide comme la droite (parisienne) les affectionne, la commission d’investiture du parti de Bruno Retailleau annonce que c’est bien le Savoyard, et lui seul, qui briguera le siège de cette circonscription cossue.
« Jusqu’au bout »
En échange du retrait de sa candidature, Rachida Dati est assurée d’avoir le soutien du parti pour les élections municipales de 2026. Un dénouement qui confirme la piste du bluff exercé par la maire du VIIe de Paris, qui jurait pourtant il y a encore quelques jours qu’elle irait « jusqu’au bout » de sa démarche.
À noter que ce n’est pas la première fois que l’intéressée exerce un tel coup de pression. En 2011, Rachida Dati s’était déjà présentée en dissidence contre François Fillon dans cette même 2e circonscription. Avant de se retirer un mois avant le premier tour, « en responsabilité » pour ne « pas ajouter de la division à l’échec en (se) présentant dans la circonscription où (elle est) pourtant légitime ». Bis repetita, donc.
Le premier tour de l’élection législative partielle sur la 2e circonscription de Paris (pour laquelle les écologistes ont décidé de soutenir la candidate socialiste Frédérique Bredin) est programmé pour le 21 septembre. À moins qu’une dissolution consécutive à la crise politique secouant l’exécutif vienne chambouler ce calendrier.