DÉCRYPTAGE – Sans un accord, la gauche risque de perdre de nombreux sièges. Malgré ses divisions, elle devrait renouer avec sa stratégie unitaire.
Pendant longtemps, la gauche n’a pas voulu l’imaginer, l’envisager. La menace d’une nouvelle dissolution semblait jusque-là lointaine et nombreux misaient sur un maintien de François Bayrou à Matignon jusqu’en 2027. Les quatre partis de gauche s’étaient bon gré mal gré accommodés de ce premier ministre qui avait au moins le mérite d’offrir une forme de stabilité jusqu’à la présidentielle. Personne à gauche ne s’attendait à ce qu’il précipite à ce point son départ en proposant un vote de confiance à l’Assemblée, voué à l’échec, le lundi 8 septembre.
« Il y a une forme de sidération », reconnaît un député PS. Chez les socialistes, certains réfléchissent aux combinaisons possibles pour inciter Emmanuel Macron à désigner un premier ministre issu de la gauche. Mais, en réalité, personne ne croit réellement à un revirement du président, qui avait déjà refusé de se tourner vers la coalition du Nouveau Front populaire, bien qu’elle soit arrivée en tête des élections législatives de 2024. Et…
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