Le ministère américain de la Défense a annoncé, ce vendredi 18 avril, le retrait prochain d’environ un millier de soldats de Syrie, sur les quelque 2 000 actuellement déployés dans le pays pour lutter contre les jihadistes.
Selon le communiqué diffusé le 18 avril par Sean Parnell, porte-parole du Pentagone, l’objectif est de « ramener la présence américaine en Syrie à moins d’un millier de soldats dans les mois prochains ». « Cette consolidation démontre les pas importants que nous avons faits pour dégrader l’attrait et les capacités opérationnelles du groupe État islamique, dans la région et dans le monde », a-t-il indiqué, évoquant plus globalement « le succès des États-Unis contre l’EI ».
Donald Trump, de retour au pouvoir à Washington le 20 janvier, est depuis longtemps sceptique sur la présence militaire en Syrie. La chute, en décembre 2024, de Bachar el-Assad, remplacé à la tête du pays par une coalition menée par des islamistes, n’a pas changé la donne. « La Syrie est un bordel, mais elle n’est pas notre amie, (…) ce n’est pas notre combat », avait écrit le président américain en décembre lors de l’offensive qui avait mis fin à 50 ans de règne sans partage du clan Assad.