Détruites par la crise du phylloxéra à la fin du XIXe siècle et menacées par l’urbanisation, les nombreuses vignes de la région parisienne ont bien failli disparaître. Aujourd’hui, grâce à quelques passionnés, le vin francilien renaît.

De l’âge d’or des vins d’Île-de-France, il ne reste aujourd’hui dans Paris intra-muros que les célèbres vignes du Clos-Montmartre, plantées en 1933 dans le 18e arrondissement, les ceps de Bercy (12e), ceux du parc de Belleville (20e) , du parc Georges-Brassens (15e), les treilles des Arènes de Lutèce, non loin du Jardin des Plantes (5e) et celles du bois de Boulogne au domaine de Paris-Bagatelle (16e)… Bien sûr, quelques plants épars ont survécu et donnent encore çà et là une poignée de grappes, mais il faut franchir les Maréchaux, puis le périphérique pour commencer à arpenter de vraies vignes à Suresnes (Hauts-de-Seine), Argenteuil (Val-d’Oise), Conflans-Sainte-Honorine, Davron (Yvelines), ou Chelles (Seine-et-Marne), des communes historiques dont le terroir et la toponymie ont conservé de nombreuses traces des vignerons qui ont autrefois fait leur fortune.

« La plupart des Parisiens l’ont oublié, mais, jusqu’à la fin du XIXe siècle, l’Île-de-France était la plus grande région viticole…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 77% à découvrir.

Le Figaro

Vente Flash

4,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement

Déjà abonné ?
Connectez-vous