Par
Manon Reinhardt
Publié le
29 août 2025 à 11h12
Une décision radicale. La commune de Mouans-Sartoux, près de Nice dans les Alpes-Maritimes, a choisi de retirer un aliment très courant, mais prouvé comme néfaste pour les jeunes enfants, des assiettes de sa cantine scolaire, a annoncé son maire Gilles Perole, sur sa page Facebook ce jeudi 28 août 2025.
Voici de quoi il s’agit exactement.
Du mercure dans le thon
On l’utilise généralement dans les salades ou en plat de résistance. Il est même l’aliment phare de l’emblématique pan-bagnat niçois. Le thon a pourtant été retiré des menus de la cantine scolaire de la ville de Mouans-Sartoux, a indiqué le maire ce jeudi.
Pourquoi une telle décision ? « En octobre 2025, cela fera un an que l’association Bloom a alerté sur les risques posés par la consommation de thon contenant du mercure, un métal neurotoxique classé par l’Organisation Mondiale de la Santé comme l’une des dix substances les plus préoccupantes pour la santé publique. »
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Pourtant, ce poisson continue d’être servi aux plus jeunes dans les cantines scolaires, déplore-t-il. « Aucune mesure n’a été prise par les responsables politiques nationaux et européens et l’industrie du thon pour protéger les consommateurs, en particulier les enfants. »
Lyon, Lille, Paris, Grenoble…
Alors Gilles Perole a décidé d’agir lui-même. Le thon est désormais exclu des menus de sa cantine scolaire. Il n’est pas le seul à avoir pris cette mesure : les villes de Lyon, Lille, Paris, Montpellier, Grenoble, Rennes et Bègles ont fait la même annonce.
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« Cette mesure ne pourra être revue sans que la limite maximale de mercure autorisée dans le thon ne soit abaissée à la teneur la plus stricte existant pour le poisson, à savoir 0,3 mg/kg », ajoute l’édile de Mouans-Sartoux.
Cette cantine adopte d’ailleurs une politique d’alimentation durable depuis plusieurs années. « Pionnière en France avec sa régie agricole municipale créée en 2011, la ville assure une restauration scolaire 100 % bio », peut-on lire sur son site internet.
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