«J’adore le swing de golf, cela nécessite de l’explosivité», raconte Léo Monnier après avoir envoyé un drive de 275 mètres bien tonique sur le trou numéro 4 du parcours de Crans-sur-Sierre. A 25 ans, ce Genevois qui a grandi dans une famille de golfeurs affiche un très solide handicap de 7, et veut descendre à 3. Malgré d’évidentes aptitudes et l’ambition assumée de vivre du sport, il ne rêve pas de s’imposer dans un circuit professionnel de golf mais… en Coupe du monde de ski alpin, lui qui bataille encore dans cette «deuxième division» qu’est la Coupe d’Europe.

Il n’est de loin pas le seul athlète d’élite à taquiner la petite balle blanche. Les joueurs de tennis Rafael Nadal et Novak Djokovic sont des mordus, comme les basketteurs Michael Jordan et Stephen Curry, le surfeur Kelly Slater ou encore l’ancien footballeur Michel Platini. L’ex-ailier du Real Madrid Gareth Bale s’est même fait construire trois trous dans son jardin, tandis que Travis Kelce, l’un des footballeurs américains les mieux payés et futur mari de la pop star Taylor Swift, essaie aussi d’améliorer son swing.