Publié le
16 avr. 2025 à 14h01
Fin août 2024, la Ville de Nancy a lancé la création de « zones blanches » pour empêcher les attroupements de livreurs, notamment Uber Eats, à certains endroits. Toutefois, si ces zones empêchent les livreurs de recevoir de nouvelles commandes, elles ne limitent pas leur présence.
Répondant à une demande des commerçants, la municipalité a pris un arrêté vendredi 11 mars interdisant le stationnement des livreurs dans certaines rues du centre-ville.
La fin du stationnement des livreurs Uber Eats et Deliveroo dans ces rues
L’arrêté municipal, signé par le maire de Nancy Mathieu Klein, indique que « la présence de livreurs coursiers, en attente d’une réservation, selon la pratique de la maraude numérique, a pour effet de favoriser les formes de regroupements, nuisances sonores, souillures de sols, altercations et plus largement de générer un climat d’insécurité ».
Ainsi, le stationnement de tous les livreurs coursiers est interdit dans les rues suivantes de 11h à 15h et de 16h30 à 23h :
- la rue Saint-Nicolas (de la rue de la Faïencerie à la rue Saint-Dizier) ;
- la rue des Tiercelins (du n°1 au n°8) ;
- la rue du Docteur Schmitt ;
- les places Henri Mengin et Charles III dans leur totalité jusqu’à la rue du Grand Rabbin Haguenauer, y compris la rue Saint-Thiébaut et la rue des 4 Églises située entre ces deux places ;
- la rue du Grand Rabbin Haguenauer (de la rue Saint-Thiébaut à la rue Cyfflé) ;
- la rue des Sœurs-Macarons (de la rue Saint-Nicolas à la rue Saint-Dizier) ;
- la rue Stanislas piétonne (à l’angle de la rue Saint-Dizier) ;
- la rue de l’Ile de Corse (du n°1 au n°9).
Vidéos : en ce moment sur Actu« Une décision qui va dans le bon sens », pour le représentant des livreurs Uber Eats
L’arrêté précise que « les livreurs coursiers de vente à emporter pourront, dans le périmètre défini, marquer un arrêt momentané le temps strictement nécessaire à la prise en charge de la commande ».
Sylvain Bader, représentant des livreurs Uber Eats, se félicite de cette décision : « Je demandais cela depuis longtemps. Cela va dans le bon sens et correspond à ce qu’on a demandé à la mairie lors de notre réunion le 31 mars dernier. »
Selon lui, cela va permettre « de faire disparaître l’insécurité ». « Aujourd’hui, il y a 470 livreurs à Nancy. Avec une telle décision, certains vont arrêter et seulement ceux de bonne volonté vont continuer leur travail », ajoute-t-il. Il espère désormais organiser un temps d’échange avec les commerçants et les livreurs.
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