Le projet du nouveau coach cette saison, c’est un style qui te convient ?

Oui, le coach a ses idées. Elles sont bonnes. Chaque semaine, on travaille, on se perfectionne parce qu’il a vraiment une idée de son jeu. On apprend petit à petit. C’est plaisant. Le groupe prend plaisir à s’entrainer avec lui

C’est difficile de changer autant de style de jeu par rapport à la saison dernière ?

Je ne sais pas. Pendant la préparation, on l’a beaucoup bossé. Contre Paris, c’était plus compliqué mais contre Strasbourg, on a réussi sur quelques séquences à ressortir la balle, à trouver des déséquilibres et se projeter.

C’est un système assez énergivore au milieu. Ça peut expliquer le déchet que vous avez eu sur les premières rencontres ?

C’est pour toute l’équipe, pas qu’au milieu. Le coach demande un gros pressing. La plupart du temps quand on est en place, il demande des efforts. Forcément, ça demande du physique mais on est préparé pour. Je ne pense pas que ce soit à l’origine des déchets. Le PSG nous pressait très vite après la perte. C’est compliqué de tout faire propre. Le coach nous l’a dit. Toute l’équipe doit être plus réaliste. Faut que ça prenne et que tout le monde soit bien concentré pendant les matchs.

Vous essayez d’aller vite vers l’avant en quelques passes. Il faut plus de justesse technique, de l’automatisme par rapport aux coéquipiers ?

C’est le coup à prendre. Dès qu’on récupère, il faut savoir ce que nos coéquipiers vont faire : quelles courses, quels appels. On travaille beaucoup ces phases de récupération et de transition offensives à l’entrainement. Pour faire les bons appels, les bonnes passes au bon moment. Ça nous a mis en difficulté sur les premiers matchs. On n’a pas fait les meilleurs choix.

C’est ta deuxième saison ici mais tu fais presque partie des anciens avec toutes les arrivées cet été. Est-ce que ça te pousse à changer ton comportement, à être plus leader ?

Le coach m’a dit que j’étais jeune mais que j’avais déjà de l’expérience. Il m’a dit que c’était à moi de parler, de guider les attaquants. J’essaie de le faire. A la base, je ne parle pas beaucoup. Depuis le début de la saison, je me force. Je guide mes partenaires dans le pressing. C’est quelque chose que je travaille.

Tu n’es plus éligible pour être sélectionné en Equipe de France Espoirs alors que tu n’as raté qu’un rassemblement depuis près de 2 ans. Comment tu appréhendes ce changement ?

Depuis les U16, j’ai quasiment été appelé à chaque trêve. Ça va faire bizarre de rester au club. C’est un cycle qui se termine pour moi en équipe de France jeune. Je vais travailler avec le club pendant les trêves.

Louis Leroux, lui, a été appelé pour la première fois…

Je suis content pour lui. Il bosse bien. Il va aider cette équipe Espoirs. J’espère qu’il va prendre du plaisir. On a des bons matchs quand on joue dans cette catégorie, de bonnes compétitions. C’est un plaisir de jouer avec d’autres joueurs de grande qualité. Ce sont toujours des grands moments.