• La Russie a concentré « jusqu’à 100.000 » soldats près de Pokrovsk, une ville clé de l’est de l’Ukraine, déclare ce vendredi le président Volodymyr Zelensky.
  • Au moins 23 personnes sont mortes jeudi dans des frappes russes sur Kiev.
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Minute par minuteIMPORTANTES TROUPES14:33

La Russie a massé « jusqu’à 100.000 » soldats près de Pokrovsk, une ville clé de l’est de l’Ukraine, affirme Volodymyr Zelensky. La situation dans la zone « est la plus préoccupante aujourd’hui », pointe le président ukrainien, qui affirme que les Russes « préparent en tout cas des actions offensives ». 

« INSULTES » DE MACRON14:24

La diplomatie russe a dénoncé vendredi les « insultes vulgaires » du président français Emmanuel Macron, qui a qualifié la semaine dernière Vladimir Poutine d' »ogre » et de « prédateur ».

Ces propos « dépassent les limites non seulement du raisonnable mais aussi de la décence, devenant des insultes vulgaires à l’égard de la Russie et de son peuple », déclare la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, citée par l’agence étatique de presse Ria Novosti.

CRISE DE L’ESSENCE13:15

Les autorités russes ont annoncé mercredi prolonger leur interdiction d’exporter de l’essence jusqu’à octobre. Une mesure destinée à juguler les prix qui ont considérablement augmenté ces dernières semaines après une série d’attaques ukrainiennes sur des raffineries.

InternationalPublié aujourd’hui à 13h12EXIGENCES TERRITORIALES DE LA RUSSIE12:31

La Russie continue d’exiger de l’Ukraine la cession du Donbass (est), qu’elle ne contrôle pas intégralement, mais est disposée à geler le conflit dans le sud de ce pays le long des lignes de front actuelles, a affirmé hier soir le chef de la diplomatie turque.

L’armée russe occupe un cinquième environ du territoire ukrainien et Moscou revendique l’annexion de cinq régions : celles dans l’est de Donetsk et de Lougansk, qui forment le Donbass, celles dans le sud de Kherson et de Zaporijia, ainsi que la Crimée conquise en 2014.

Au cours de pourparlers à Istanbul plus tôt cette année, les négociateurs russes avaient, en tant que condition préalable à l’arrêt du conflit, exigé que l’Ukraine se retire totalement de ces cinq régions.

Selon Ankara, Moscou a toutefois infléchi sa position à la suite du récent sommet en Alaska entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.

PERSONNES DISPARUES10:32

Huit personnes sont toujours portées disparues après les frappes russes sur Kiev, dans la nuit de mercredi à jeudi, indique Volodymyr Zelensky. Par ailleurs, 53 personnes ont été blessées au cours de cette nuit sanglante. 

Pour rappel, au moins 23 personnes sont décédées. 

NOUVEAU BILAN 09:18

« Au total, les Russes ont tué 23 personnes à Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi », indique Volodymyr Zelensky. 22 d’entre sont décédées dans la frappe contre l’immeuble résidentiel du quartier de Darnytskyi, dont 4 enfants, ajoute-t-il. « La plus jeune, une petite fille n’avait même pas trois ans », s’insurge le dirigeant. 

« La Russie doit être tenue responsable de cette frappe, comme de toutes les autres frappes contre notre État, notre peuple et tous les efforts déployés par la communauté internationale pour mettre fin à cette guerre », réclame le président ukrainien. « Des sanctions sévères, une pression forte et des mesures énergiques sont nécessaires pour que les meurtriers ne se sentent pas impunis. La Russie ne comprend que la force, et il faut maintenant faire preuve de force », martèle-t-il. 

COMMÉMORATIONS08:34

« Chaque année, le 29 août, nous rendons hommage à la mémoire de tous nos soldats tombés au combat, les défenseurs de l’Ukraine qui ont donné leur vie dans les batailles pour notre État, pour notre Ukraine indépendante », écrit Volodymyr Zelensky sur X. « Cette bataille pour le droit d’exister de l’Ukraine dure depuis 2014. Depuis 2022, les Ukrainiens se défendent dans une guerre totale. C’est un chemin extrêmement long et difficile, qui demande beaucoup de courage. Et nous n’oublions pas ceux grâce auxquels l’Ukraine existe encore », ajoute-t-il. 

UNE FRAPPE CONTRE LE MONDE ? 07:13

Pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine, des bâtiments européens ont été gravement endommagés au cours de la meurtrière attaque russe menée dans la nuit de mercredi à jeudi, comme le bureau de la délégation de l’Union européenne à Kiev. La présidente de la Commission européenne a eu des mots très forts en disant que la guerre avait touché l’Union Européenne et que personne ne pouvait la convaincre que ce n’était pas l’intention de Vladimir Poutine. 

En parallèle, une frappe a aussi touché le British Council, symbole du soft power britannique, chargé des relations entre les deux pays. 

Le monde à la carte : Kiev n’a peur de rien ni personneSource : TF1 Info

Le monde à la carte : Kiev n'a peur de rien ni personneLogo lectureFRAPPES DANS LA RÉGION DE DNIPROPETROVSK07:09

Des frappes de drones russes ont fait deux morts et un blessé dans la région de Dnipropetrovsk en Ukraine, dans la nuit de jeudi à vendredi. « Malheureusement, deux personnes sont mortes – un homme et une femme », indique Sergiy Lysak, chef de l’administration militaire de la région, précisant qu’une femme avait également été blessée. 

LES MISSILES PLUTÔT QUE LA PAIX06:57

« À Washington, nous avons entendu dire que Poutine serait prêt à mettre fin à la guerre, à rencontrer les dirigeants et à résoudre les questions clés (sur le conflit en Ukraine). Mais au lieu de cela, il préfère les missiles balistiques à toute mesure concrète en faveur de la paix. Il tue des enfants pour ne pas avoir à parler du moment et de la manière dont la paix sera rétablie », dénonce le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

LE RETOUR DE LA PEUR EN UKRAINE06:47

Les frappes massives en Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi ont provoqué la mort d’au moins 23 personnes à Kiev, dont 3 enfants. Un climat de peur s’est depuis emparé de la capitale.

Kiev : après les frappes la peur revient en UkraineSource : TF1 Info

Kiev : après les frappes la peur revient en UkraineLogo lectureVENTE DE 3.350 MISSILES AMÉRICAINS A KIEV06:22

Les États-Unis ont approuvé la vente à l’Ukraine de 3.350 missiles air-sol à longue portée et d’équipements connexes pour un montant total de 825 millions de dollars, a annoncé jeudi le gouvernement américain, au moment où Donald Trump s’impatiente face à la Russie.

« Cette vente améliorera la capacité de l’Ukraine à faire face aux menaces actuelles et futures en la dotant de moyens supplémentaires pour mener à bien des missions d’autodéfense et de sécurité régionale », a souligné dans un communiqué l’Agence américaine de coopération pour la défense et la sécurité (DSCA).

Selon l’agence, il s’agit d' »améliorer la sécurité d’un pays partenaire qui est un moteur de la stabilité politique et du progrès économique en Europe », alors que les Ukrainiens et les Européens marchent sur des œufs avec l’administration Trump, craignant une baisse du soutien américain.

« IL EST TEMPS D’AGIR »06:19

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à renforcer la pression sur son homologue russe Vladimir Poutine, après l’attaque sur Kiev qui a fait au moins 23 morts tôt jeudi.

Malgré sa rencontre avec Donald Trump le 15 août en Alaska, « Poutine n’a pas fait ce qu’il a dit. Il est temps d’agir et d’envoyer un signal fort », a déclaré M. Zelensky lors d’une discussion en visioconférence avec des dirigeants européens.

« Nous devons maintenir la pression » en vue d’une rencontre au sommet entre l’Ukraine et la Russie, dont M. Poutine avait accepté le principe à la suite de sa visite à Anchorage, a-t-il insisté lors de cet entretien avec les dirigeants polonais, letton, estonien, lituanien et danois. 

L’ESPOIR D’UNE RENCONTRE S’ÉLOIGNE APRÈS LES FRAPPES RUSSES06:18

« Il s’agit d’une frappe contre l’Ukraine, il s’agit d’une frappe contre l’Europe, il s’agit aussi d’une frappe contre le président Trump ». Ce sont les mots de Volodymyr Zelensky, au lendemain d’une série de frappes nocturnes massives qui éloignent encore un peu plus l’espoir d’un dialogue direct entre le président ukrainien et son homologue russe.

Poutine-Zelensky : la rencontre s’éloigne encoreSource : TF1 Info

Poutine-Zelensky : la rencontre s'éloigne encoreLogo lectureBONJOUR06:15

Bienvenue dans ce direct consacré à l’actualité de la guerre en Ukraine, débutée il y a plus de trois ans et demi après l’invasion des troupes russes de Vladimir Poutine. Suivez ici, tout au long de la journée, les dernières informations, mais aussi les éclairages de nos experts et envoyés spéciaux. 

« Pas content ». Après les frappes russes sur la capitale ukrainienne, dans la nuit de mercredi 27 à jeudi 28 août, le président américain a condamné les opérations menées par le Kremlin, alors qu’au moins 21 personnes ont été tuées dans ces opérations. Sa porte-parole Karoline Leavitt a indiqué, jeudi 28 août, que Donald Trump n’était « pas content » mais « pas surpris » des frappes menées par le Kremlin. Elle a ajouté que le président américain ferait « des déclarations supplémentaires » plus tard jeudi à propos de ce conflit qu’il a promis d’arrêter.

Pour Donald Trump, « peut-être que les deux parties à ce conflit ne sont pas prêtes à y mettre fin elles-mêmes », a-t-elle ajouté, après cette attaque aérienne dans la nuit qui est l’une des plus importantes lancées par la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022. La réaction du président américain, qui refuse d’attribuer la responsabilité de la guerre à Moscou, diffère par sa tonalité de celle de son émissaire spécial pour l’Ukraine Keith Kellogg. Ce dernier avait dénoncé un peu auparavant des frappes « terribles ».

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« La Russie a lancé cette attaque contre Kiev et de la même manière, l’Ukraine a frappé des raffineries russes », a poursuivi Karoline Leavitt, renvoyant dos à dos les deux belligérants. Le républicain de 79 ans a déployé récemment une intense activité diplomatique en rencontrant d’abord son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska, puis en recevant peu après le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à la Maison Blanche.

Il avait alors promis de réunir les présidents russe et ukrainien autour d’une même table. Le chancelier allemand Friedrich Merz a lancé jeudi qu’il était « évident » qu’une telle rencontre n’aurait pas lieu.

La rédaction de TF1info