Les émissions de dioxydes d’azote (Nox) et de particules fines (PM2,5) ont diminué de moitié entre 2012 et 2022 selon l’association de qualité de l’air Airparif. Mais l’air ambiant de la capitale et de l’Île-de-France n’atteint pas la qualité requise par la nouvelle directive européenne sur l’air et les normes de l’OMS.
Au milieu du gué. C’est ainsi que l’on pourrait lire les résultats du rapport publié par l’association agréée de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) Airparif. Ces ingénieurs qui gèrent les capteurs du réseau de surveillance de l’air de Paris et de l’Île-de-France constatent qu’entre 2012 et 2022, le niveau d’exposition de la population parisienne a diminué de 40% pour les dioxydes d’azote (Nox) et de 28% pour les particules fines d’un diamètre de 2,5 micromètres (PM2,5). En conséquence, l’ensemble des habitants de la capitale respirent désormais un air qui respecte les normes de la directive sur l’air adoptée en 2008 pour les particules fines et est en passe de l’être pour les NOx. En 2012, 1,8 million de Parisiens vivaient dans une atmosphère ne respectant pas la norme de 40 microgrammes par m3 d’air (µg/m3) pour les NOx et 1,4 million celle pour les PM2,5 de 25 µg/m3. Autre bonne nouvelle : les 10% des Parisiens les plus exposés car habitant à proximité des grands axes de la capitale et du périphérique ont connu une amélioration de l’air plus importante que la moyenne des Parisiens avec une baisse de 45% des NOx et de 31% des PM2,5 sur cette décennie.
Cette diminution se constate par la comparaison des résultats des stations de mesure entre 2012 et 2022. Il est bien plus difficile de déterminer les causes de cette diminution et donc l’efficacité des différentes politiques publiques décidées aux niveaux européen, national et local. Les normes de qualité de l’air sont décidées à Bruxelles en concertation entre la Commission européenne, le conseil des ministres de l’Environnement des 26 États membres et le Parlement européen. C’est également au niveau européen que se décident le renforcement des seuils d’émission des véhicules à moteur via les normes Euro. Ainsi, la norme Euro 7 va entrer en vigueur en novembre 2026. Les mesures qui permettent de respecter cet objectif sanitaire tels que les restrictions de circulation ou la mise en place réglementaire des zo[…]
Lire la suite sur sciencesetavenir.fr
A lire aussi