Chaque année en France, 150 000 personnes sont victimes d’un traumatisme crânien.
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DÉCRYPTAGE – L’inflammation et les importants remaniements cérébraux à l’œuvre après le choc pourraient expliquer un tel lien.
Des troubles de l’équilibre, cognitifs, de l’humeur, des problèmes de mémoire… Les possibles séquelles d’un traumatisme crânien sont nombreuses et désormais indiscutables, même si elles sont parfois peu connues du grand public. Mais un autre danger éventuel commence à émerger dans des travaux de recherche : les victimes d’un trauma modéré ou grave (soit 20 % des victimes de traumatisme crânien) pourraient courir davantage de risque de voir se développer, des années plus tard, une tumeur cérébrale.
Cette association n’est pas tout à fait nouvelle : elle avait déjà été montrée en 2024 chez des vétérans américains, leur risque de tumeur cérébrale semblant multiplié par 2 en cas de traumatisme crânien non pénétrant, et par 3 avec une plaie pénétrante. Mais ces résultats étaient difficilement extrapolables à la population civile : les militaires sont soumis à de multiples facteurs de risque neurologique (exposition à des substances et fumées toxiques, blessures répétées, stress…
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