VIDÉO — Chaque semaine, nos critiques cinéma commentent un film sorti en salles. Aujourd’hui, le second long métrage de Vincent Maël Cardona, très ambitieux sur le papier avec son casting formidable mais qui finit malheureusement par décevoir…
Publié le 30 août 2025 à 11h00
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Au Roi Soleil, un bar-tabac à Versailles, un homme gagne le gros lot au Loto. Un autre sent le bon filon et lui dérobe son ticket. Deux flics sont présents. Et… tout dégénère. Après un premier film très réussi (Les Magnétiques, en 2021), Vincent Maël Cardona signe un thriller très ambitieux sur le papier. Car cette scène de fait divers va se rejouer plusieurs fois. « On va voir ce qui s’est passé, ce qui pourrait se passer, ce qui aurait pu passer. Ce sont huit personnages en quête d’histoire qui vont essayer de fabriquer une fiction crédible », explique Marie Sauvion. Et ça démarre très bien. « On a l’impression de se retrouver dans la writing room d’une série Netflix », ajoute Marie Sauvion. Mais le film ne tient pas la distance. « Plus on avance dans le film et plus les scénarios élaborés par les personnages sont fantaisistes et surtout gore. Le concept est fort, mais inévitablement, au bout d’un moment, on est rattrapé par l’effet de répétition et cette impression de tourner un peu en rond dans ce décor », regrette Samuel Douhaire. « Le film peine à être autre chose qu’un exercice de style », renchérit Marie Sauvion.
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“Le Roi Soleil”, de Vincent Maël Cardona : notre critique
Le film n’est pourtant pas dénué de qualités. Nos critiques saluent la mise en scène, la très belle utilisation du décor et un casting « formidable ». Dans leur duo de flics, Pio Marmaï et Sofiane Zermani font bien la paire. Lorsque Maria de Medeiros chante sur scène, dans l’arrière-salle du PMU, elle nous entraîne dans une très belle scène « déréalisante ». Xianzeng Pan, remarquée dans Les Olympiades de Jacques Audiard, et Panayotis Pascot sont tous les deux très bons. Hélas, ce Roi Soleil ne brille pas assez au goût de nos critiques.
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