Votre dernier ouvrage emprunte un tout autre registre que les autres. Quelle en est la genèse ?
« Il y a un an naissait Coline, ma petite-fille. C’était une grande prématurée de vingt-cinq semaines. Elle m’a soufflé les mots qui glissent au fil de son histoire extraordinaire. »
Qu’est-ce qui vous a poussé à l’écrire ?
« Ma plume s’est animée, faisant de moi un canal. On ne résiste pas en pareilles circonstances, bien au contraire. C’est probablement dans ces moments-là que l’écriture est la plus forte, la plus aboutie. Aussi, ce roman me tient particulièrement à cœur. »
« La poésie n’a pas d’égal pour exprimer les émotions »
Quel message souhaitez-vous faire passer à travers cet ouvrage ?
« Coline nous livre sa force, une énergie incroyable, son regard de nouveau-né avec parfois une approche facétieuse. C’est un témoignage de vie, le partage maternel et absolu, une chaîne aussi de solidarité. »
La poésie y est omniprésente. Pourquoi l’utilisation de ce style ?
« « Je suis tombée en mère comme une pluie d’automne, chaude et serrée, musicale. » Ainsi commence le livre. La métaphore est en place pour emmener le lecteur dans un univers onirique où l’eau, source originelle, prend toute sa place. Car la poésie n’a pas d’égal pour exprimer les émotions. »
Quels sont vos prochains projets ?
« Un nouveau roman paraîtra fin octobre, mettant en scène un pattaire (un chiffonnier et ferrailleur qui allait de hameaux en villages en toute saison sur les hauteurs du Mézenc. On le dénommait aussi patti ou patier selon les régions) et qui s’intitulera Les ramasses du Mezenc. »
Michel Flandin sera en dédicace au salon du livre de Prades en hommage à Gilles Calamand, François Barruel et Albert Ducloz, les 20 et 21 septembre