Dans les colonnes de l’Équipe, Jacky Lorenzetti s’en prend à la star anglaise. «Trahison», «mensonge», les mots sont forts.

Dans un entretien accordé à l’Équipe, le propriétaire du Racing 92 est revenu sans langue de bois sur l’échec du recrutement de l’ouvreur anglais Owen Farrell, reparti aux Saracens de Londres cet été au bout d’une saison, avant la fin de son contrat de deux ans.

«Ça me fait du bien de le lâcher. J’ai eu l’impression d’être trahi», balance Jacky Lorenzetti, agacé tant par les prestations insipides de sa star que par sa participation, en juillet, à la tournée des Lions britanniques et irlandais.


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«J’ai eu envie de vomir. Il est parti en nous disant : ‘’Je suis blessé, j’ai mal à la tête (après une commotion subie début mai, NDLR), je veux jouer moins. Les Saracens m’offrent cette possibilité’’. Et d’un coup, on le retrouve avec les Lions. C’est un truc que je ne comprends pas. Ça s’appelle du mensonge…»

On était dans une stratégie où on allait chercher le grand joueur. Là, on veut insister sur la jeunesse, le centre de formation et la mentalité

Jacky Lorenzetti

Déçu du rendement d’Owen Farrell, comme, avant lui, de celui de Siya Kolisi, le champion du monde sud-africain qui avait également demandé à être libéré quelques mois après son arrivée, le président du club des Hauts-de-Seine jure qu’on ne l’y reprendra plus concernant le recrutement de stars.

«Il y a un défaut de mentalité. Quand tu viens dans un club avec un très bon salaire, que tu t’engages et que la contrepartie de ce salaire c’est quand même une performance, tu dois la délivrer. Et là, ça n’a pas été délivré… (…) On était dans une stratégie où on allait chercher le grand joueur. Là, on veut insister sur la jeunesse, le centre de formation et la mentalité», conclut-il.