Les Marseillaises ont le verbe haut, parlent fort et ne s’en cachent pas, n’ont pas peur de lutter pour leurs droits. La journaliste Margaux Mazellier a consacré un ouvrage, intitulé justement Marseille trop puissante, 50 ans de féminisme dans la ville la plus rebelle de France (Hors d’atteinte, 17 euros). Ce livre de témoignage retrace les combats féministes à travers 33 figures de luttes d’hier et d’aujourd’hui.

On y retrouve une partie de l’histoire du Planning familial, du MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception) et de toutes les mobilisations qui jalonnèrent la ville depuis les années 1970. À cette époque, la première vague du féminisme commence à se diluer dans la seconde vague du mouvement, les revendications évoluent et les manières de les exprimer aussi.

L’IVG réclamée dans les rues de Marseille

Plusieurs associations de femmes militantes existent déjà mais d’autres naissent, avec pour objectif de renverser les rôles jusqu’ici assignés aux femmes. Parmi elles, le mouvement marseillais pour le Planning familial. L’association est implantée rue de Rome et compte plusieurs centaines d’adhérentes qui luttent pour l’accès à la contraception.