on a embarqué avec le skipper originaire de Dieppe Yvon Larnicol pour remonter la Seine jusqu’à Rouen

Ce samedi 30 août 2025, la flotte de la mythique course de voiliers est partie du Havre, direction Rouen. Une équipe de France 3 Normandie a pu voyager à bord du monocoque Figaro 3 d’Yvon Larnicol.

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C’est sa toute première participation à la Solitaire du Figaro Paprec. Yvon Larnicol, 26 ans, qui s’entraîne à la Trinité-sur-Mer (Morbihan) a accepté de nous emmener à bord de son bateau.

Le rendez-vous a été pris à 9 heures au Havre. A bord du bateau, Yvon et sa mère Agnès. L’objectif de cette remontée de la Seine : regagner Rouen et le village du grand départ.

Vers 10 heures, le bateau quitte le port du Havre. L’avancée est douce. Entourée des autres skippers, Yvon Larnicol et sa mère profitent des paysages.

Arrivé au pont de Normandie, le fils et la mère nous livrent leurs premières impressions. « C’est la première fois que je passe sous le pont . En compagnie de mon fils ,c’est très fort. Le temps est superbe. On navigue un peu à la voile. Ca s’annonce bien » explique Agnès Larnicol.

« Ca se concrétise pour lui et je suis ravie » confie-t-elle. « Ce sont des projets très difficiles à monter. Jusque là il était préparateur . Cette fois, il va y aller en trant que navigateur. Toute la famille est très contente pour lui. Cette course va aussi lui permettre de beaucoup apprendre ».

La Solitaire, Yvon Larnicol en rêve depuis toujours. Lui qui fait de la voile depuis son plus jeune âge. « Là je suis détendu. Mais je pense que la pression va monter au fil de la semaine et des briefings sécurité » sourit Yvon Larnicol. « Mais j’ai hâte d’y être ».

Voyez le reportage complet de Madeleine Le Page et Stéphane L’Hôte

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Madeleine Le Page et Stéphane L’Hôte ont pu embarquer au Havre pour une remontée de la Seine à bord du monocoque d’Yvon Larnicol.
Avec les interviews d’Agnès Larnicol, la mère d’Yvon Larnicol, skipper pour la Solitaire du Figaro Paprec

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©FTV / Madeleine Le Page / Stéphane L’Hôte

Cette course est connue des skippers pour être exigeante. « La plus grande étape est longue de près de 1200 kilomètres. Ca représente trois à quatre jours et nuits de mer en fonction des conditions. Le plus dur sera le sommeil. J’ai fait une seule fois une course aussi longue. Je vais devoir trouver mon rythme : quand dormir, bien s’alimenter bien s’hydrater pour rester lucide quand il y aura des décisions à prendre. Ce sont tous ces facteurs-là qui font que ceux qui ont davantage d’expérience que moi peuvent mieux réussir. Moi, je vais devoir me concentrer pour espérer bien figurer sur les étapes. »

Originaire de Dieppe, ville qu’il a quittée à l’âge de six ans, Yvon Larnicol s’entraîne désormais en Bretagne. Pour se préparer à la Solitaire du Figaro Paprec, il a participé à deux courses cette saison : la Solo Maître Coq et la Fig’Armor à Lorient.

« La Solitaire Figaro Paprec est une des courses au large la plus difficile à gagner. C’est très court et très intense. Les écarts au classement son infimes. Les moindres réglages, un mauvais choix de voile, les 5 minutes de sommeil en trop sont décisives » poursuit l’un des bizuths de cette édition.

D’ici au grand départ, Yvon Larnicol et les 33 skippers de la Solitaire resteront amarrés à Rouen jusqu’à vendredi avant de rejoindre Le Havre pour la première étape.