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À l’aéroport de Bordeaux, une famille bretonne a été empêchée d’embarquer pour la Corse à cause d’une erreur sur les papiers de leur fils adopté. Un incident que la compagnie aérienne Volotea, qui s’occupait du vol, a reconnu et regrette.

Au début du mois d’août, le voyage vers la Corse d’une famille bretonne a tourné au cauchemar à l’aéroport de Bordeaux. Comme le rapporte Sud-Ouest, les parents, accompagnés de leurs deux enfants adoptés aux Philippines, devaient embarquer le 2 août sur un vol Volotea à destination d’Ajaccio. Mais au moment de franchir la porte d’embarquement, le passeport philippin de leur fils cadet, pourtant parfaitement valable, a été jugé non conforme par une agente mandatée par la compagnie. Motif invoqué : le visa d’adoption, expiré depuis 2023, rendrait le document invalide.

Les explications répétées des parents, assurant qu’un visa n’était pas requis pour voyager en France métropolitaine, n’ont pas suffi. « Laissez-le passer, la Corse, c’est la France ! », a supplié la mère de famille, citée par le journal local. En vain : la famille, « plus bas que terre », a vu l’avion décoller sans elle.

« Un rêve de famille »

Après une nuit d’hôtel à Toulouse, les membres de la famille ont dû se résoudre à rejoindre Marseille pour embarquer sur un ferry vers Ajaccio. Coût supplémentaire : plus de 1 000 euros, auxquels s’ajoutait le prix initial des billets d’avion. « C’était l’aboutissement d’un rêve de famille, après toutes ces années d’attente », confie la mère.

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Contactée par le quotidien régional, Volotea a reconnu une « mauvaise interprétation des exigences documentaires ». La compagnie a exprimé ses regrets, annoncé une démarche d’indemnisation et promis des excuses officielles.