REPORTAGE – Ce classique de l’art contemporain situé au milieu de la forêt tropicale du Minas Gerais est ouvert au public depuis vingt ans. L’occasion de découvrir des œuvres spectaculaires en déambulant dans un jardin botanique, où sont recensées plus de 4500 espèces.

Un orage se prépare et les nuages s’épaississent. Là-bas, la foudre zèbre le ciel et, bientôt, une pluie lourde s’abattra sur nous. Pour le moment, ce sont les cigales stridentes qui prennent possession de la nuit. Les visiteurs d’Inhotim sont partis. Dans la clairière où nous sommes, un peu penchés sur un mamelon qui domine les arbres, des stations de bus en béton gris clair ont été reconstituées par l’artiste française Dominique Gonzalez-Foerster.

Une ambiance de cinéma flotte dans l’air. C’est un décor qui raconte une histoire. C’est une évidence, l’écrin de ce grand jardin équatorial est plus fort que les œuvres qui s’y trouvent. Ce qui est construit de main d’homme est ici en sursis, et chaque site de cette forêt-musée le raconte à sa manière. La nature est le spectacle principal. La grandiose nature brésilienne.

« Il faut partir, nous susurre l’accompagnateur, sinon la pluie va nous rattraper. » Deux petites voitures de golf nous attendent. Nous ne nous en irons pas tout de suite…

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Le Figaro

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