Publié le
30 août 2025 à 7h22
Lorsque l’on se dirige vers le Dôme de la Grave, depuis le quartier Saint-Cyprien à Toulouse, on tombe sur une adresse feutrée, qui a fraîchement ouvert ses portes le 20 août 2025.
Derrière Odom, le nouveau restaurant du 26 rue du pont Saint-Pierre, se cache un quatuor complice. Léopold et Yanis Bach, Clément Lessoud et Mélanie Ferreira ont pensé leur restaurant comme un lieu d’apaisement. Un endroit où prendre le temps de manger des assiettes travaillées et profiter d’une vue imprenable… Sur le sublime Dôme de la Grave.
Un restaurant pour prendre le temps
Pour les quatre compères, ce n’est pas les premiers pas dans la restauration. Léopold est l’heureux propriétaire de Campagne, installé rue des Lois, Clément, le chef cuisinier d’Odom, est également à la tête d’Hortus rue Croix Baragnon, tandis que Yanis oeuvre au bar Bamboche rue des Marchands et Mélanie a travaillé à Campagne et au bar La Grave.
Nourris par un désir commun, ils ont ouvert Odom, comme un retour à la restauration « traditionnelle ». « On n’a pas vraiment de concept ici », lancent-ils.
Lorsque l’on vient chez Odom, c’est surtout pour prendre le temps. « C’est plus un état d’esprit du bien manger et du bien boire. Les gens reviennent vers des restaurants plus classiques de type bistros ou brasserie. »
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Des lieux où l’on se retrouve, où l’on se délecte d’un bon vin pour accompagner ses plats, où l’on savoure un cocktail maison ou un digestif local. « Ici, on propose aux clients de prendre le temps durant leur repas et de profiter pleinement de ce moment. »
Chez Odom, la décoration est harmonieuse et chalereuse. (©Nina Hossein-Zadeh)
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Frais, local, de saison et des recettes gourmandes
Du circuit court, du frais et de saison et toujours une option végétarienne. « Ça nous paraît évident », confie Clément Lessoud. C’est lui qui confectionne les menus à la carte. Modeste sur ses propositions gustatives, le chef qui oeuvre avec Arthur Roulland en cuisine propose des recettes savoureuses de la cuisine française, avec une touche de gourmandise… Et de découverte !
En ce moment, sur la carte du soir, les clients peuvent déguster un oeuf mollet accompagné de carotte et fleur d’oranger, haddock et fruits rouges, d’un thon blanc de ligne, pommes de terre confites, concombres grillés et lait de concombre et de coco. Sans parler du tiramichoux en dessert !
« C’est vrai que l’on n’a pas forcément ces saveurs ailleurs. Je pense notamment à la salade de lentille qui est un traditionnel de la cuisine française, mais que l’on a revisitée », précise Leopold. « Et les assiettes sont belles et bien travaillées », rajoute Mélanie.
Le midi, la carte change chaque semaine. Parce que Clément conçoit son menu en fonction des arrivées, mais aussi pour continuer d’émerveiller gustativement la clientèle du quartier au fil du temps. La carte du soir changera quant à elle tous les mois.
Une carte des boissons au petit oignon
Côté boisson, ils ont réalisé une sélection de vin pour « correspondre au plus grand nombre. » Des vins nature, en biodynamie ou pas et qui viennent de tout le territoire, même de l’étranger. « On n’a pas de dogme, tant que ça nous plaît et qu’il correspond à ce qu’on veut partager, on le met à la carte. »
Parce que le repas se veut long chez Odom, les cocktails peuvent s’y déguster avant ou après le repas. « On a également des bières locales, produites à côté de Toulouse et des digestifs du coin », s’enthousiasme Yanis. En effet, le rhum vient de Montauban. Pour ce qui est des softs, ils viennent d’Ariège.
Chez Odom, la sélection du vin est minutieuse mais correspond au plus grand nombre. (©Nina Hossein-Zadeh)Une adresse apaisante et une vue inédite
Mais le gros plus de cette nouvelle adresse, c’est son emplacement, au pied du Dôme de la Grave. Installés en terrasse ou à l’intérieur dans la salle colorée, les clients pourront profiter d’une vue sur le monument, dont personne ne peut se lasser ! Pas même Mélanie. « Leopold, Yanis et moi, on est nés à l’hôpital de la Grave », fait-elle remarquer.
« On a une chance énorme avec ce local. On a de l’espace, il est très lumineux. C’est propice à ce que les gens restent profiter. Il y a peu de voitures. On se faisait la réflexion, c’est une véritable chance. »
Et de ce local, les quatre amis en ont fait un lieu reposant, charmant, et harmonieux. Ils ont mandaté l’architecte Faustine Lanau pour faire d’Odom un lieu cosy. « On a fait des choix forts, notamment sur le papier peint. Mais le rendu est vraiment harmonieux. »
Un lieu et un logo qui ressemble aux propriétaires des lieux.
Infos pratiques :
Odom, 26 rue du pont Saint-Pierre
Du mercredi au dimanche
Service midi de 12h à 14h et service du soir de 19h à 21h30.
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